Une vie de boy

par

La violence

Une Vie de Boy est un réquisitoire contre la colonisation et ses méthodes dans les pays africains. L’auteur choisit d’employer un narrateur-sujet pour faire vivre au lecteur les impressions directes du personnage. Et l’un des aspects qui frappe le plus dans le récit est la violence. La violence envers les noirs est omniprésente, qu’il s’agisse de violence verbale ou de violence physique ; elle est à sens unique et d’une banalité inquiétante.

         Par exemple, lors de l’entretien d’embauche de Toundi, les questions qui lui sont posées se résument à des préjugés attribués aux noirs par leurs patrons blancs : est-il un voleur, est-il croyant, a-t-il peur de l’enfer ? Même si le personnage de Toundi ne semble pas particulièrement choqué par ces questions, le lecteur perçoit tout de même la gravité d’une accusation qui se répercute sur toute une race. Cependant, la violence verbale est anodine en comparaison de la violence physique dont les personnages noirs du roman sont les victimes.

« M. Moreau, échevelé, les manches de sa chemise retroussées, s’acharnait sur mes compatriotes avec un

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