Alice Miller

"Il n'est pas vrai, écrit Alice Miller que le mal, la destruction, la perversion fassent nécessairement partie de l'existense humaine, même si on le répète sans arrêt. Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait aussi être évité. Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin." Dans cet ouvrage, l’auteur

frontière floue entre la punition corporelle et le mauvais traitement. Il nous semble que le contexte culturel, social et historique détermine en partie cette frontière et que cette dimension transcende peut-être la transmission intergénérationnelle. Alice Miller c’est pour ton bien, ed Aubier, 1983, décrit le système éducatif, tel qu'il a longtemps existé en Europe, basé sur la toute puissance du père ou des maîtres, la répression des sentiments et des émotions, la représentation de l'enfant comme un être

l'enfant et cesser de frapper les enfants quel que soit leur âge. On peut le faire (beaucoup y ont réussi) aussitôt qu'on a compris que les seules vraies raisons de donner des coups "éducatifs" se cachent dans l'histoire refoulée des parents. © Alice Miller Chacun est libre de diffuser ce texte, sous condition de ne rien y changer.

RESUME L’ouvrage d’Alice Miller, C’est pour ton bien[1], s’articule de la façon suivante. Dans un premier temps, l’auteur définit le concept de la « pédagogie noire ». Pour ce faire, elle appuie son propos en s’aidant de l'écrit de Katharina Rutschky qui s’intitule La pédagogie noire[2]. Tout au long de l’ouvrage, elle explique au lecteur les méfaits de cette pédagogie sur le développement de l’individu. Mais elle rend également compte des conséquences néfastes voire tragiques que cela peut avoir

Résumé C’est pour ton bien [ Biographie d’Alice Miller ] Dans cet ouvrage, A. Miller dénonce une certaine forme d’éducation qu’elle appelle «pédagogie noire ». Cette notion sur laquelle est bâti l’ouvrage consiste à soumettre les enfants à la puissance des parents. En effet, la pédagogie noire se définit par : « Les adultes revendiquent d’exercer sur l’enfant une autorité fondée sur la soumission aux exigences de l’éducation. Comme ils n’accueillent pas la souffrance d’avoir été éduqués

équilibrée, mesurée et saine. Il s’oppose donc fondamentalement à toutes les idéologies qui affirment que l’être humain est mauvais en lui-même, qu’il doit être corrigé, éduqué, corseté, pour qu’il se comporte honorablement. Une thérapeute comme Alice Miller est, sur ce point, tout à fait dans sa lignée. * L’être humain est animé d’un dynamisme de vie qui le pousse à satisfaire ses besoins fondamentaux et à actualiser toujours plus pleinement les potentialités qui le constituent. -* L’être humain

représente une liaison trop fusionnelle entre mère et fille. Elles mettent ainsi en avant le lien étroit, bien souvent responsable, de la construction identitaire de la fille vis-à-vis de sa mère. Lien qui, selon les études de la psychanalyste allemande Alice Miller doit différencier clairement la relation mères-filles. Des comportements apparemment anodins tel que le partage de vêtements et une grande intimité sont, selon cette même psychanalyste une pathologie psychiques mettant en échec l’impératif de différenciation

jeter. • Les maltraitances ou violences non reconnues encore moins visibles : sous couvert d'éducation, de corrections, de culture ou de religion (circoncision[2]), on afflige à l'enfant des violences encouragées par la société, ainsi selon Alice Miller « un nombre infini de rites d'initiation, pardonnés par la religion, ne sont rien d'autre que de sadiques maltraitances de l'enfant »[3]. Seules les violence visibles, comme les marques sur le corps ou la pédophilie sont réellement reconnues notamment

lien étroit, bien souvent responsable, de la construction identitaire de la fille vis-à-vis de sa mère, elle l’a conditionne, c'est-à-dire qu’elle lui transmet un modèle social et moral. Lien qui, selon les études de la psychanalyste allemande Alice Miller doit différencier clairement la relation mères-filles. Des comportements apparemment anodins tel que le partage de vêtements, ce confier leurs idées mutuelles est une grande intimité sont, selon cette même psychanalyste une pathologie psychiques

leurs enfants que de droits). Le rôle du père est de promouvoir la promesse d’humanité que porte en lui l’enfant. 3 Faut-il punir les punisseurs ? (Les frappeurs) Concept lancé par l’association « éduquer sans frapper » fondée en 1998 par Alice Miller, psychanalyste Suisse. Elle souhaite une loi interdisant les châtiments corporels en France. C’est la famille qui est visée ici. Nombres d’éducateurs et de spécialistes de l’éducation ou du droit ont contesté cette orientation. Loi pas adoptée