Altenbourg

conversion en divorce selon la loi française qui prohibait alors le divorce par consentement mutuel. Mais c'est précisément cette conversion écartée par la Chambre des Requêtes dans le premier22 arrêt FERRARI que devait admettre le Duché de Saxe Altenbourg au bénéfice de Valentine de BAUFFREMONT23 à laquelle la science du droit est redevable de la découverte de la théorie de la fraude à la loi, qui se ramène à un changement artificiel du point de rattachement.

cette force tranquille. Il avait eu raison de le proclamer : prêchée par lui, la Parole était souveraine. Et puis, comme ailleurs aussi les esprits se troublaient et se laissaient séduire, il partit. On le vit, on l’entendit, on subit sa puissance à Altenbourg, à Borna, à Zwickau même, à Erfurt aussi et à Weimar. Partout le succès, les foules subjuguées, la même démonstration d’une force et d’une modération pleine de maîtrise. L’idéalisme magnifique qui animait Luther, se révélait à tous comme une force

la séparation de corps pouvait être prononcée. Pour remédier à ce léger inconvénient, la princesse profita de la possibilité que lui offrait la séparation de corps de choisir librement son domicile pour s’installer dans le duché allemand de Saxe Altenbourg dont elle devint citoyenne. Or, selon la législation de cet Etat, les époux séparés de corps étaient considérés comme divorcés. Dès lors la princesse était libre de convoler avec celui pour lequel elle avait entrepris le voyage, le prince Bibesco

vivait judiciairement séparée de son époux français. Elle n'avait pu obtenir le divorce en France puisque la loi française de l'époque le prohibait. Or elle voulait épouser le prince roumain Bibesco. Elle se fit donc naturaliser dans le Duché de Saxe-Altenbourg, pour bénéficier des dispositions de la loi de ce Duché et obtenir le statut de divorcée. Elle épousa ensuite son prince à Berlin, cependant que son premier mari demandait l'annulation du second mariage. De fait, le remariage fut déclaré sans effet

À ÉCRIRE ET À PARLER UNE LANGUE EN SIX MOIS, appliquée à l’allemand, Deuxième partie, 20 e éd., soigneusement rev. et corr., autorisée par l’Allemagne, interdite en France et en Belgique Heinrich Godefroy Ollendorf, 20e éd. 1870 [1e éd. 1835], Altenbourg, H. A. Pierer, 502 p., 13/19 cm. NOUVELLE MÉTHODE PRATIQUE ET FACILE POUR APPRENDRE LA LANGUE ALLEMANDE F. Ahn, Leipzig, F. A. Brockhaus, 4e éd. rev. et augm. s.d. [éd. 1843], 12/19 cm. p. 294 Christian PUREN, Histoire des méthodologies d’enseignement