Anaphore Et Rimbaud

“Le Bateau Ivre”. Il renonce à chaque élément traditionnel de la poésie, comme la métrique. →Les vers doivent être magiques, utiliser l’alchimie. Il veut arriver à l'absolu: retrouver les associations pour aller au-delà des apparences. La poésie de Rimbaud est moins musicale que celle de Verlaine et moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la

(Baudelaire) * « Lumière qui conduit à Dieux » (V. Hugo) * Mythe de Prométhée : voler ce qui est inhumain pout l’apporter aux hommes (Rimbaud) → trouver une langue universelle (Tardieu et Rimbaud) = langage poétique → rôle difficile : * « Malgré les épines » (V. Hugo) * «  horribles travailleurs » (Rimbaud) → Éclairer les hommes : * donner vie à ce qui se tait en nous (Tardieu) * nous faire accéder à ce qui

reprise du même son vocalique (cf. le son [an] : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant », Paul Verlaine) ; Allitération : reprise d'un son consonantique (cf. le son [r] : « Tandis que les crachats rouges de la mitraille », Arthur Rimbaud) ; Harmonie imitative : association soulignée du son et du sens (cf. allitération en [s] associée au sifflement du serpent : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? », Jean Racine dans Andromaque). Sens des mots

et développant un champ lexical dans la suite du texte. Ex : « Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes » Arthur Rimbaud Personnification : consiste à donner des caractéristiques humaines à une chose ou un objet. Antithèse : consiste à opposer idées contraires dans une même phrase. Oxymore : consiste à mettre mots de sens opposé côte à côte. Anaphore : répétition d’un même mot en début de phrase. Parallélisme : succession de deux segments de phrase qui ont la même construction

été très marquée par son histoire d’amour avec Arthur Rimbaud (jeune poète français 1er écrit à 15ans) I) Une femme rêvée ou un rêve de femme. (v-1) rêve récurrent et agréable, aimable femme=fantasme (v-2) femme inconnue pas d’individualité définie ↘elle représente un idéal de femme, la femme née des désirs du poète (Verlaine). Dans le dernier alexandrin, la formulation est bien faite et elle résume tout le texte. (v-6/7) anaphore, insistance « elle » C’est une femme unique en son genre

des images. Beauté des images est également essentielle dans la recherche esthétique que peut poursuivre la poésie. Ex : poésie d'Arthur Rimbaud, fondée sur la fulgurance des images et de leurs associations. Ses Illuminations semblent tournées vers l'irréel. "Barbare" par ex constitue un voyage vers un paysage inédit, à la fois exaltant et inquiétant. Rimbaud ne délivre pas de "message" : il nous transporte dans un univers inconnu et étrange. Ex : le rôle onirique de la poésie des images a été

et la virgule. Mallarmé va dresser la liste des raisons qui n'empêchent pas le Je lyrique de partir. C'est donc une sorte de peinture par l'absurde, par la négative de ce qui le leste au quotidien et dont il veut s'échapper. 4-8. Anaphore de « ni » coordonnant négatif qui va détailler les raisons. Les « vieux jardins » est certainement une métaphore, un symbole de la nature domestiquée, des paysages habituels qui peuplent le quotidien du poète dont il souhaite s'échapper.

Ex. 1 : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? » (Racine, Andromaque) → harmonie imitative : sifflement Ex. 2 : « Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. » (Rimbaud, « Le dormeur du val ») → effet de dureté L’assonance : Répétition d’une ou de plusieurs voyelles qui sous-tend une idée, une impression. LES FIGURES DE STYLE I. Les figures de l’analogie 1) La comparaison : Elle rapproche deux éléments

parties, l'une (les quatrains) consacrée à la guerre, l'autre (les tercets) à "Dieu", avec une sorte de parenthèse centrale (vers 7 et 8) : l'invocation à la nature. LES SENSATIONS : la poésie est souvent affaire de sensations. Dans le poème de Rimbaud, c'est à travers celles-ci que la guerre se trouve d'abord condamnée, puis l'indifférence de Dieu (ou de l'institution cléricale). VISUELLES = Les couleurs jouent un rôle primordial : le rouge est la couleur du feu, de la guerre, de la violence ("crachats

», « est », « fait », « même », « fait », « aime », « problème », « blême », « sait »…, et pour allitérations en « t » par exemple « étrange », « pénétrant », « tout », « tout », « autre »… ; Répétitions et anaphore qui rythment encore le poème : « aime » (3 fois), « comprend »(2fois), anaphore « Pour elle seule » (v.6,7) avec répétition d’ « elle »en début de chaque vers de la seconde strophe. ; Enfin, insistance marquée sur les sonorités : « sonore »(v.10), « voix »(v.13,14) b/ Un lyrisme omniprésent