Animus Necandi

Les approches de la psychologie masculine, du fonctionnement psychique de l'homme sont multiples et il existe, pour ainsi dire, autant d'approches que de psychologies. Par exemple, parmi les disciplines ayant décrit la construction de la masculinité, une des approches est la psychologie analytique. Selon cette théorie, l'intégration des caractères masculins se fait par l'acceptation de sa féminité par l'homme. Tout comme la femme qui doit accepter son masculin. Ce processus se fait avec difficulté

Animus necandi, expression latine désignant l’intention homicide de l’auteur d’un fait incriminé. Cette volonté de donner la mort constitue un dol spécial, dol spécial rattaché à un dol général, en l’espèce le meurtre. Si le dol général peut être défini comme « la volonté de commettre un acte que l'on sait interdit ou, autrement dit, comme l'intention de violer la loi pénale », le dol spécial se définit par rapport à une infraction, le dol spécial du meurtre étant l’animus necandi, autrement dit

recevoir les deux qualifications. (règle de droit 2nd aspect) Il faut donc étudier l'élément moral (l'intention) de ces infractions. Le meurtre nécessite un résultat: la mort de la victime. Son auteur doit en outre avoir été animé par l' "animus necandi", c'est à dire l'intention de tuer. Pour la seconde infraction possible, le resultat recherché n'est pas la mort de la victime, car seule l'intention de porter atteinte à l'intégrité physique de la personne s'empare de l'auteur. Il ne souhaite

Cass.crim. 8 janvier 1991 Le problème de la nature du dolus specialis de l'homicide volontaire s'est posé à plusieurs reprises dans les années récentes. L'animus necandi est le dol spécial de l'homicide volontaire. Dans son Vocabulaire Juridique, le doyen Cornu relève que l’expression latine d’“animus necandi” (respectivement “âme” ou “esprit” et “mort”) désigne très littéralement l’intention homicide : la volonté de tuer. Elle caractérise l’élément moral du crime de meurtre, cela renvoie donc

perpétuelle… » Dès lors, pour que le meurtre soit réprimandé, il faut l’existence d’un élément intentionnel. L’auteur du meurtre doit avoir eu la volonté de commetre l’acte et de provoquer la mort de la victime, c’est ce que l’on appelle « l’animus necandi » II– Les différentes formes de meurtre et leurs sanctions Les formes de meurtre Les sanctions -La réclusion perpétuelle 1- Classification des formes de meurtre et leurs sanctions -La peine de mort: Homicide volontaire simple article 392 du Code

matériel L’article 221-1 du code pénal définit le meurtre comme " le fait de donner volontairement la mort à autrui « . En effet, pour caractériser cette infraction, il faut un élément matériel étant l’homicide et un élément moral qui est l’animus necandi ou intention de tuer. En l’espèce, le meurtre se décompose comme un acte d’homicide sur la victime. C’est nécessairement un acte positif car l’infraction est une infraction de commission. Depuis 1945, l’omission est sanctionnée sous l’article

d'autrui par l'emploi ou l'administration de substances de nature à entrainer la mort » (chambre criminelle 2 juillet 1998), elle s’est vite appauvrit à cause d’un élément manquant : le dol spécial, en l’espèce l’animus necandi. En effet, l’intention d’homicide ou de tuer dit « Animus Necandi » n’est pas un critère indissociable de la contamination par voie sexuelle du VIH. Car il faut un Dol général (Le fait de commettre un acte que l’on sait prohiber par la loi pénale) accompagné d’un Dol spécial (l’intention

d’empoisonner, par l’usage de substance qui tend vers un résultat potentiellement mortuaire. Dans des cas problématiques comme ceux de la transmission du virus du sida ou encore l’affaire dite du ‘’sang contaminé’’ le tribunal a ajouté la nécessité d’un animus necandi c’est-à-dire l’intention de donner la mort (cass.crim, 18juin 2003, n°02-85199). Ici, en plus d’un dol général qui est la connaissance du caractère mortel de la substance administrée ou ajoute ce dol spécial qui est l’intention de donner la

une pilule dans son verre. L’élément moral, cet élément moral se décompose en deux branches : le dol général : l’agent a connaissance du caractère mortel de la substance et le dol spécial : l’agent doit avoir eu l’intention de donner la mort (animus necandi). On ne connait rien de la volonté de Rocco en l’espèce. S’il a voulu administrer le produit le sachant mortel donc vouloir la mort d’Emmanuelle alors l’infraction est donc constituée. Si tel n’est pas le cas alors l’infraction n’est pas constituée

qui n'est pas invoqué pour appuyer sa décision. En effet, en ayant écarté la qualification d'empoisonnement pour méconnaissance du caractère mortifère des lots contaminés, la chambre criminelle n'avait pas besoin de se prononcer sur un éventuel animus necandi. Pour la doctrine penchant pour la thèse libérale, ce n'est que la confirmation d'une jurisprudence axée sur cette thèse. Déjà, dans un arrêt du 2 juillet 1998, la chambre criminelle de la Cour de Cassation avait décidé que la connaissance du