Anthologie Sur Le Bateau Ivre

aussitôt, y louant une villa. En 1927, ils passèrent les vacances d’été à l'île d'Aix où ils rencontrèrent Vlaminck, Derain, Picasso... En 1928, Simenon découvrit La Riochelle. La même année, il réalisa un rêve d’enfance : il acheta la “Ginette”, un bateau de cinq mètres et s’embarqua pour un tour de France sur les canaux et les rivières, en compagnie de «Tigy» et de «Boule», campant sur les berges. L’univers des marins, des ports, des écluses, allait le marquer de façon indélébile. Durant six mois

« Émancipations créatrices » • L’intitulé du parcours. La formule associe deux perspectives qu’il vous appartiendra de distinguer et d’associer à la fois. Tout d’abord, le poète se libère, il se révolte «  dispersant gouvernail et grapin » (« Le Bateau ivre ») puis il aborde de nouveaux horizons. • Émancipations. Les codes moraux, sociaux et poétiques sont rejetés par Baudelaire puis Rimbaud. Le poète qui a pu être vénéré (Ronsard, du Bellay à la Renaissance), se préfère « maudit ». Guillaume Apollinaire

en donnant la parole à la nature ambiante, c’est pour arracher l’homme à son égoïste personnalité, c’est pour l’entraîner, non pas au dessus de lui-même, c’est pour l’enlever sur le char d’Elie à travers la pure contemplation, c’est pour le jeter ivre d’infini sur le seuil du monde invisible et jusqu’aux pieds de Dieux. Ce grand maître semble avoir choisi pour emblème de sa poésie un des grands spectacles de la nature, plus fréquente et plus chéri que les autres. Le plus souvent, on donne l’exemple

trouvons tout d'abord l'Amour de Dieu, ou même l'Amour qui indique Dieu luimême. "Je vous dirai sans hésitation de ce "vers" le commencement; les mots en on l'apparance de la vérité -écoutez!- Celui qui hésite en face de Prouesse a 1 2 3 p. l37, Anthologie des Troubadours, Pierre Bec. p. l42, idem. p. 9l, idem, traduit par Dejeanne, Poésies complètes du troubadour Marcabru, Toulouse l909, p.3. semblance de pervers." "Jeunesse déchoie, tombe et se brise et Amour est de telle nature qu'il prélève

par la crainte d’être heurté par une voiture et à qui traverser une rue lui est difficile. Ils apprennent par un journal qu’un garçon anglais, Roger Charles Tichborne, a disparu dans le naufrage d’un bateau. L’article rapporte que la mère de Tichborne est convaincue que son fils n’était pas sur le bateau et est encore en vie. Bogle conçoit un plan pour faire passer Castro pour le jeune Tichborne. Ils se rendent à Londres et se présentent à la mère. Castro ne ressemble pas du tout à son fils et ne sait

usage fréquent dans ses étranges nouvelles, en tirant des effets très inattendus). D’autre part, il se révéla excellent nageur (en juin ou juillet 1824, il parcourut six ou sept miles le long de la James River, tandis que son maître suivait sur un bateau) et athlète remarquable, établissant un record de saut en longueur de vingt et un pieds et six pouces. Mais, mélancolique de tempérament, il avait tendance à broyer du noir. Aussi, étant alors très influencé par l'œuvre et le personnage de Byron,

in Australia. Pascal Covici, then a Chicago book dealer and later one of America’s largest publishers, was especially fond of Bosschère and published practically everything he wrote, while Cendrars is, to the best of my knowledge, except for his Anthologie Nègre, represented only by a poor translation of L’Or, made long ago. Such are the exigencies of the diffusion of culture and of comparative literature. Meantime, literary cubism was coming into existence in English. Gertrude Stein’s Tender Buttons

principalement par « L'albatros »14 de Baudelaire, le texte se définit par analogie avec son modèle. On y retrouve la figure du créateur : « poète estropié », « t'inventes un labyrinthe aux couleurs d'arc-en-ciel » métaphorisé par un oiseau, qu'il soit « phénix ivre-mort », « busard blessé » ou albatros par gémellité : « c'est un fille albatros ta petite sœur jumelle ». On y retrouve également la notion de souffrance causée par le monde qui l'entoure : « toi qui voulais baiser la terre dans son ghetto / tu en

Nouvelle Le narrateur, cédant au goût de l’escapade que lui donne le printemps, prend un bateau sur la Seine où il remarque une voisine, une jeune ouvrière qui le séduit par «sa grâce toute parisienne». Il est prêt à y succomber d’autant plus qu’elle semble l’inviter, quand il en est empêché par un homme qui lui raconte son histoire. Lui aussi a cédé au goût de l’escapade un jour de printemps, a pris le bateau sur la Seine et y a rencontré une jeune ouvrière avec laquelle il est descendu pour une

table pour exiger le silence, il se mettait en fureur à cause d’une question, ou voire même si l’on n’en posait point, car il jugeait par là que l’on ne suivait pas son récit. Et il n’admettait point que personne quittât l’auberge avant que lui-même, ivre mort, se fût traîné jusqu’à son lit. Ce qui effrayait surtout le monde, c’étaient ses histoires. Histoires épouvantables, où il n’était question que d’hommes pendus ou jetés à l’eau, de tempêtes en mer, et des îles de la Tortue, et d’affreux exploits