Antisionisme

Siné, celui-ci continuant à publier des dessins engagés dans le journal. Défendu par Jacques Vergès, alors avocat du FLN, il quitte L'Express en 1962 pour créer son propre journal, Siné Massacre, dans lequel il exprime son anticolonialisme, son antisionisme, son anticapitalisme, son anticléricalisme et son anarchisme. Jacques Vergès fonde une revue tiers-mondiste, financée par le FLN, Révolution africaine, à laquelle Siné participe quelque temps. Mais il manque de liberté sur certains sujets qui lui

banques de l'autre, sont les seules valeurs transportables, les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie. Et maintenant qu'il en existe une, l'antisémitisme renaît de ses cendres... - pardon ! de nos cendres - et s'appelle antisionisme. Il s'appliquait aux individus, il s'applique à une nation. Israël est un ghetto, Jérusalem, c'est Varsovie ... Les nazis qui nous assiègent parlent l'arabe. Et si leur croissant se déguise parfois en fauçille, c'est pour mieux piéger les

aux volontés de ces Nations qui sont encore déchirées et tiraillées par des relations intergouvernementales conflictuelles. L'heure est plus que jamais venue d'en finir avec ces relations quotidiennement marquées par des tensions avivées par un antisionisme historique qui puise ses ressorts dans des références théologiques trop souvent déformées et perverties, par des réflexes nationalistes orphelins d'une assise culturelle capable de résiter à la critique historique et par des rivalités ethniques

l'ouvrage de Vincent Geisser,ouvrage conçu comme une réponse aux thèses du philosophe Pierre-André Taguieff qui a mis en avant le terme de « judéophobie ». Taguieff a défini cette « nouvelle judéophobie » comme une idéologie antijuive créée par un antisionisme radical, particulièrement dans les mouvements d'extrême gauche et dans les mouvances islamistes, idéologie qui tend à s'imposer aux cotes de l'antisémitisme traditionnel d'extrême droite. En fait, l' « islamophobie » est une formule frappante pour

et le « dépeuplement » dans la plupart des centres juifs s’accentue. Certes, l’identification avec le sort d’Israël subsiste mais une partie non négligeable des Juifs ne veut aucun lien avec Israël, ou est très critique par rapport à ce pays. Un antisionisme juif existe toujours dans certains cercles intellectuels. Les sources potentielles d’émigration vers Israël vont en se raréfiant. De plus, se développe en Israël un mouvement post sionisme, qui gagne lentement une partie de la jeunesse laïque

mêmes étagères de librairie. L'Inde de Narendra Modī, qui s’inspire de l’œuvre d’Hitler pour entreprendre une politique discriminante à l’égard des populations pakistanaises. Le livre est aussi réédité au Moyen-Orient. Il y a diverses raisons. Un antisionisme très fort dans certains pays arabes. Mais on retrouve aussi la volonté d’un leader fort, comme chez les kémalistes turques. La réception y est donc multipleIII La Réédition du livre et les éditions critiquesIl n’est pas étranger aux allemands de

son lobby juif) et ses alliés (Israël et ses services secrets en particulier) qui expliquerait l’ensemble des désordres et des crises du Moyen-Orient. Dans les différents cours organisés depuis quelques années, ce n’est pas tant l’expression d’un antisionisme ni même d’un antisémitisme qui s’impose, que celle d’un antiaméricanisme radical alimenté par la guerre en Irak. Cette lutte lointaine entre Palestiniens et Israéliens a néanmoins des échos importants dans la cité où de nombreux jeunes s’identifient

nation au côté du mouvement populaire. L’idéologie du Hamas est exprimée dans la charte du Hamas de 1988. Nous pouvons la résumer à travers 5 traits principaux : la volonté de créer un Etat religieux, l’expression d’un nationalisme palestinien, un antisionisme qu’on qualifie d’islamique, l’antisémitisme et le refus des négociations avec Israël. Dans son préambule, la Charte affirme de manière claire, la centralité du « combat contre les juifs » qui doit être mené jusqu’à ce que les ennemis soient vaincus

reste fermement opposée à ces interventions. Elle nous appelle à soutenir les « victimes » contre les « bourreaux », à être « solidaires des peuples contre les tyrans », à ne pas céder à un « anti-impérialisme », un « antiaméricanisme », ou un « antisionisme » simplistes, et, surtout, à ne pas nous allier à l’extrême droite. Après les Albano-Kosovars, en 1999, on a eu droit aux femmes afghanes, aux Kurdes irakiens, et plus récemment aux peuples libyen et syrien, que « nous » devons protéger. On ne

va donc se reconstruire progressivement. -1948 : création de l’Etat d’Israël. Le soutien des gouvernements de la IVe République au nouvel Etat hébreu facilite la réconciliation des juifs avec le reste de la nation MAIS en même temps surgi un « antisionisme » d’essence idéologique et non plus religieuse ou nationaliste, au cœur du PCF (enserré dans une logique stalinienne) puis d’une partie de la gauche anticolonialiste. En 1967, au cours de la guerre des Six Jours entre Israël et la Syrie, la Jordanie