Aux Arbres Victor Hugo

Crépuscule 1 L’étang mystérieux, suaire aux blanches moires, 2 Frissonne; au fond du bois la clairière apparaît ; 3 Les arbres sont profonds et les branches sont noires ; 4 Avez-vous vu Vénus à travers la forêt ? 5 Avez-vous vu Vénus au sommet des collines ? 6 Vous qui passez dans l’ombre, êtes-vous des amants ? 7 Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines; 8 L’herbe s’éveille et parle aux sépulcres dormants. 9 Que dit-il, le brin d’herbe ? et que répond la tombe

ANTHOLOGIE POÉTIQUE Charles Baudelaire « L'ennemi » Paul Eluard « Un oiseau s'envole » Victor Hugo « Crépuscule » Alfred de Musset « Nuit de décembre » Jacques Prévert « Les feuilles mortes » Arthur Rimbaud « Le dormeur du Val » Charles Baudelaire « L'ennemi », XIXè siècle Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des

croisées,
 Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
 Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Les contemplations,1847 N’écris pas N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
 Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
 J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
 Et frapper à mon coeur, c'est frapper

image adorée,Et les cieux rayonnaient sous l'écharpe d'Iris. Gérard de NERVAL  Nuit Le ciel d'étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l'ombre vont vivre. Les arbres se parlent tout bas.Le vent, soufflant des empyrées, Fait frissonner dans l'onde, où luit Le drap d'or des claires soirées, Les sombres moires de la nuit.Puis la nuit fait un pas encore. Tout à l'heure, tout écoutait. Maintenant nul bruit n'ose éclore

 Anthologie Poétique Sommaire : Préface Thèmes et poèmes : Le pouvoir de la Poésie « La Fonction de Poète », Victor Hugo, Les Rayons et les ombres « Le crapaud », Tristan Corbière, Les amours jaunes « Alchimie du verbe », Arthur Rimbaud, Une saison en enfer « Le Cageot », Francis Ponge, Le Parti pris des choses La Fuite du temps « Soleils couchants », Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne « Le Lac », Leconte de Lisle, Derniers poèmes « LXXVI – Spleen », Charles Baudelaire, Les Fleurs du

les entends chanter, je songe, et je me disQu’ils sont inattentifs, dans leurs charmants tapages,Au bruit sombre que font en se tournant les pagesDu mystérieux livre où le sort est écrit,Et qu’ils sont loin du prêtre et près de Jésus-Christ. Victor Hugo ( 1802-1885 ) Les contemplations , 1856 4 À Aurore La nature est tout ce qu’on voit,Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit,Elle

Corpus : Chanson des Canuts, Victor Hugo et Pierre Emmanuel précédent suivant Corrigé * Énoncé * Corrigé Énoncé Texte 1 Cette chanson a été écrite à l'occasion de l'insurrection, en 1831, des ouvriers qui tissaient la soie à Lyon. «  Pour chanter Veni Creator(1), Il faut une chasuble(2) d'or (bis) Nous en tissons pour vous, gens de l'Église, Mais nous, pauvres canuts n'avons pas de chemises. C'est nous les canuts Nous sommes tout nus (bis). Pour gouverner, il faut avoir Manteaux

On retrouvera bien évidemment Lamartine avec : “Le Lac”, qui est un de ses plus grands poèmes où il s´adresse vraiment à la Nature plus particulièrement au lac de Bourget pour se rappeller du moment où il voguait avec son amante défunte. Ensuite Victor Hugo avec “Lise” dont le poète explique ses premiers émois d´adolescenta à travers du printemps qui est la saison des fleurs et donc la saison des amours. Aussi Louise Ackemann avec : “La rose” où elle se sert des élément de la rose pour décrire la femme

étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: “Caramba! ” Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. “Donne-lui tout de même à boire”, dit mon père. La légendes des siècles (1859) deVictor Hugo Je t’écris ô mon Lou Je t’écris ô mon Lou de la hutte en roseaux Où palpitent d’amour et d’espoir neuf coeurs d’hommes Les canons font partir leurs obus en monômes Et j’écoute gémir

l'écriture. Ses écrits regroupent des œuvres de voyages, des essais sur le catholicisme, des récits, et ses mémoires, 'Mémoires d'outre-tombe' dans lesquelles il se révèle être le grand précurseur du romantisme français. Jugement sur Chateaubriand  Victor Hugo se serait exclamé, étant enfant : « Je veux être Chateaubriand ou rien ! »N 3. Talleyrand a dit de Chateaubriand : « Monsieur de Chateaubriand croit qu'il devient sourd car il n'entend plus parler de lui ». Et Chateaubriand a dit de Talleyrand :