Bal des ardents

rien aux sentiments de Mme de Clèves envers son époux ; celui-ci se ronge d’inquiétude. Pendant ce temps, M. de Nemours se prépare à se rendre à la Cour d’Angleterre, en équipage magnifique, pour épouser la reine Élisabeth. Il revient à Paris pour le bal de fiançailles de la fille du roi. La princesse de Clèves - informée par ailleurs de son éclatante réputation - danse alors avec lui, mais sans connaître son identité. Le couple qu’ils forment attire tous les regards. M. de Nemours est subjugué ; la

 «  c’est  ici  que  tout  a  vacillé  »  :  tous  les  éléments  naturels  semblent  se  lier   contre  lui  :  «  la  mer  a  charrié  un  souffle  épais  et  ardent  »,  «  le  ciel  s’ouvrait  pour  laisser  pleuvoir   du  feu  »   B) Un  personnage  qui  subit     ð M  ne  semble  pas  maîtriser  ses  actions.  Le  seul  geste

de Clèves envers son époux ; celui-ci se ronge d’inquiétude. Pendant ce temps, M. de Nemours se prépare à se rendre à la Cour d’Angleterre, en équipage magnifique, pour épouser la reine Élisabeth. Il revient à Paris pour le bal de fiançailles de la fille du roi. Mais lors du bal donné pour les fiançailles de Claude de France, la princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours, un prince d'un éclat considérable dans toute l'Europe. Le roi les invite à danser l'un avec l'autre. → La princesse de Clèves

l'acteur principal du milieux hostile ici présenté. Son omniprésence joue comme un élément entravant les facultés de l'acteur à pouvoir agir correctement. Métaphore de la mer : « C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent » (l.12-13) Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu (l.13) La mer faisant également partie intégrante de cette nature hostile joue aussi un rôle perturbateur : elle est associée à une perte d'équilibre

alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait Sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu, et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. » "Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups

fait partie des fondements du réalisme en France. Les personnages sont la vérité même, la vie même. Les personnages dans le livre sont tous vulgaires, tous médiocres alors qu’ils sont bien distincts les uns des autres. Le livre : acte de réaction ardente contre le romantisme et la haute société. Son intention est claire : montrer que les bourgeois sont des sots, que la femme a des aspirations à la vie d’artiste et aux rêveries, et que ça la rend plus sotte encore de vouloir échapper à ce bourgeoisisme

du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la

le gracier. L’auteur, Chrétien de Troyes, va d’ailleurs souligner ce stéréotype en ne décrivant pas précisément le combat, mais, au moyen d’une prétérition (« impossible de vous raconter toutes les passes une par une mais la bataille fut longue et ardente »), en s’en remettant aux connaissances du lecteurs. Cependant dans les autres textes, on nous présente des personnages plus proche de l’anti-héros que du héros. En

roman, Michel Ardan le domine dès son arrivée, tant par sa présence physique que par son charisme. « C’était un homme de quarante-deux ans, grand, mais un peu voûté déjà [..] Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente [..] Les disciples de Lavater ou de Gratiolet eussent déchiffré sans peine sur le crâne et la physionomie de ce personnage les signes indiscutables de la combativité, c’est-à-dire du courage dans le danger et de la tendance à briser les obstacles

passant par la poésie descriptive certains auteurs arrivent à produire de véritables chefs d'œuvres comme le poème « La mer » de Tristan l'hermite ou celle ci est décrite avec beaucoup de beauté, l'auteur en fait son éloge : « Le soleil à longs traits ardents y donne encore de la grâce, et tâche à se mirer dedans, comme on ferait dans une glace; Mais les flots de vert émaillés, qui semblent des jaspes taillés, s'entre-dérobent son visage... » De plus, d'autres auteurs instaurent un mouvement anti-lyrisme