Bal des ardents

du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait de toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la

nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu’un, ce mot : Charbovari ». Puis la suite des évènements marque une certaine progression. Le mariage avec Charles, puis le bal de la Vaubyessard où Emma découvre le luxe de la vie de château : « On versa du vin de Champagne à la glace. Emma frissonna de toute sa peau en sentant ce froid dans sa bouche. Elle n’avait jamais vu de grenades ni mangé d’ananas. Le sucre en poudre

séduit bientôt par la nécessité de se créer des relations, il remarqua combien les femmes ont d'influence sur la vie sociale, et avisa soudain à se lancer dans le monde, afin d'y conquérir des protectrices: devaient-elles manquer à un jeune homme ardent et spirituel dont l'esprit et l'ardeur étaient rehaussés par une tournure élégante et par une sorte de beauté nerveuse à laquelle les femmes se laissent prendre volontiers? Ces idées l'assaillirent au milieu des champs, pendant les promenades que

de la version finale (voir plus bas) Un regard singulier posé sur le monde : le narrateur flaubertien Séance 4 : Lecture analytique : la rencontre de Mme Arnoux. Frédéric, le narrateur : quelle vision ? Séance 5 (2heures) : Lecture analytique : le bal masqué chez La Maréchale. Comparaison rêverie de Frédéric Moreau / rêverie d’Emma Bovary : l’héritage romantique. Séance 6: Contrôle de lecture : Perec, Les Choses. Séance 7 (2 heures) : Lecture analytique : La prise du Palais Royal Comparaison avec

Lecture analytique de la version finale (voir plus bas) Un regard singulier pos sur le monde le narrateur flaubertien Sance 4 Lecture analytique la rencontre de Mme Arnoux. Frdric, le narrateur quelle vision Sance 5(2heures) Lecture analytique le bal masqu chez La Marchale. Comparaison rverie de Frdric Moreau/ rverie dEmma Bovary lhritage romantique. Sance 6 Contrle de lecture Perec, Les Choses. Sance 7 (2 heures) Lecture analytique La prise du Palais Royal Comparaison avec la mort de Gavroche dans

alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu, et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. » "Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups

sociale inférieure veulent gravir les échelons de la pyramide bourgeoise. La comparaison que fait Vautrin, un pensionnaire de la maison Vauquer, à propos d’Eugène de Rastignac à un lion lors de l’explication de son plan machiavélique, soutient le désir ardent de ce dernier d’assouvir sa faim et son désir d’ascension sociale. Rastignac met aussi temporairement ses études en second plan lorsqu’il se décide de partir à la conquête d’une position à la haute société. Il a aussi recours à ses liens de parenté

d’immobilité et de suspension : « J’ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j’ai senti des gouttes de sueur s’amasser dans mes sourcils ». * De son côté, la mer s’anime aussi dans ce paysage : elle « a charrié un souffle épais et ardent ». * A ces impressions visuelles et tactiles externes, s’ajoutent des sensations internes : « le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau ». * Aux impressions visuelles et tactiles s’ajoute l’appel

d’une proposition relative. Il n’y a pas de sujet ouvrant ainsi le poème sur une impression de flou caractéristique au tableau impressionniste. L’adverbe « plus » affirme une disparition : « les ardentes lueurs » n’existent malheureusement plus et laisse apercevoir un « ciel alourdi ». Cet oxymore « ardentes lueurs » insiste sur un embrasement éphémère mais d’une intensité inouïe : en effet, les poètes du XIX° siècle essaie de révolutionner le genre poétique avec passion, mais ce souffle innovateur

la lenteur de C => gestes contentieux et précis "choisit" "coupa" "polit" → renforce le manque de confiance en lui ↘ l'acte médicale ≠ héroïque ne peu susciter l'admiration d'une jeune femme ici Emma. Un cadre rural E ne rencontre pas C lors d'un bal. Elle n'est pas étourdit par les nombreux détails. intérieur de le ferme des Rouault ≠ majestueux/mystérieux/féérique → petit intérieur sombre Meubles imposants "grand lit à baldaquins" " haute armoire en bois de chène"→ adj + matière Objets nombreux