Bernardino de Sahagún

front. Chaque calpulli possédait son marché (tianquiztli), mais il y avait un grand marché concernant toute la ville à Tlatelolco. Cortés estima ce marché comme deux fois plus grand que la ville de Séville avec plus de 60 000 commerçants. Bernardino de Sahagún donna lui des chiffres plus raisonnables avec 20 000 commerçants les jours habituels et jusqu'à 40 000 les jours de fête. Ce centre commercial était composés de boutiques diverses ; il disposait d'une police et d'un tribunal spécialisés9.

les autochtones sur papier d'amate, les témoignages des conquistadors, comme Hernán Cortés et Bernal Díaz del Castillo, les travaux des chroniqueurs du XVIe et XVIIe siècle, comme le célèbre codex de Florence compilé par le moine franciscain Bernardino de Sahagún avec l'aide de collaborateurs aztèques, ainsi que, depuis la fin du XVIIIe siècle, les recherches archéologiques, grâce aux fouilles comme celles du célèbre Templo Mayor de la ville de Mexico.

s'appelèrent les Mexicatl. Selon cette version, cela signifierait « gens de Mexitli » ou traduit mot pour mot « lieu dans le nombril d'agave » ; cette interprétation est aussi soutenue par le franciscain Motolinia. D'autres historiens, comme Bernardino de Sahagún, José de Acosta et Diego Durán, avancent dans leurs travaux que « Mexico » vient de Mecitl ou Mexi, qui était le nom d'un chef et prêtre qui guida les premiers pèlerins, ces derniers étant appelés Mexicas, et par conséquent, ce mot signifierait

de leur cécité à l’égard de la population autochtone. Soit ils ne reconnaissent pas l’altérité de cette population, soit ils la radicalisent au point de refuser de considérer les Indiens comme des êtres humains. Les missionnaires Las Casas, Duran, Sahagun ne renient pas entièrement les Indiens, mais, au lieu d’essayer de les comprendre, ils entreprennent de les convertir au christianisme. Contrairement à la situation dialogique, où chaque partie se montre disponible de changer de son bon gré (ses idées

ses idées et les droits des Indiens tout en ayant toujours une vision “ou toute noire, ou toute blanche”, omettant toutes les nuances de gris du côté des Indiens comme des Européens. • Un fransiscain à l’opinion controversée; Bernardino de Sahagún (1499-1590): Sahagún fut un fransiscain espagnol qui fut impregné dans la culture mexicaine, où il enseigna la lecture et l’écriture, tout en ayant comme but de convertir les indigènes. Son opinion était controversé et ambigüe, car bien qu’il montre

proposée se développe en quatre actes : « découvrir » (pp. 11-55) avec Colomb, « conquérir » (pp. 59-103) avec Cortés indissolublement lié à Moctezuma, « aimer » (pp. 133-187) avec Las Casas, enfin « connaître » (pp. 191-246) avec Duran et surtout Sahagun. COMPTES RENDUS 125 La découverte de 1492, qui coïncide avec l'expulsion des Juifs d'Espagne et avec l'ultime victoire sur les Musulmans, commence par un malentendu : tout va comme si Colomb, passant à côté de tout, ne voyait jamais personne, sinon

marginalisée par la suite35. L'hypothèse d'une domestication parallèle au Pérou ne peut toutefois être définitivement écartée36. On ne sait pas comment la tomate a migré du Pérou au Mexique, peut-être par le truchement d'oiseaux migrateurs. Bernardino de Sahagún dans son Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne rapporte que les Aztèques préparaient une sauce associant les tomates avec du piment et des graines de cou mmença par la Provence. En 1600, Olivier de Serres, un des premiers agronomes

Indiens au christianisme. Il restera l’un des seuls à avoir cherché à comprendre le pourquoi des choses et apportera beaucoup sur le plan épistémologique. 4.3. L’œuvre de Sahagun Bernardino de Sahagun, membre de l’ordre franciscain, arrive au Mexique à l’âge de trente ans et y resta jusqu’à la fin de ces jours. L’activité de Sahagun suit deux grandes directions : l’enseignement et l’écriture. Il apprend le Nahuatl suivant l’exemple des religieux dans le but de mieux assimiler la population locale.

les autochtones sur papier d'amate, les témoignages des conquistadors, comme Hernán Cortés et Bernal Díaz del Castillo, les travaux des chroniqueurs du XVIe et XVIIe siècle, comme le célèbre codex de Florence compilé par le moine franciscain Bernardino de Sahagún avec l'aide de collaborateurs aztèques, ainsi que, depuis la fin du XVIIIe siècle, les recherches archéologiques, grâce aux fouilles comme celles du célèbre Templo Mayor de la ville de Mexico. Sommaire [masquer] 1 Terminologie 2 Histoire

Raconter l'histoire, comprendre la civilisation disparue constitue le grand paradoxe intellectuel du XVIe siècle. Le résultat en est une historiographie remarquable par sa richesse et par sa profondeur. Parmi les noms illustres, on peut citer Bernardino de Sahagun, Diego Durán et Fernando de Alva Ixtlilxóchitl, auteur d'une histoire de Texcoco, la ville rivale de Mexico-Tenochtitlan. Le désir de témoigner touche également les notables indiens des villages, consultés pour répondre au vaste questionnaire