Bonapartisme

cas des pays africains parce que les ressources sont confisquées par certains individus. C’est aussi dans les pays d’Amérique du sud ou on parlait d e caudillisme(le chef) qui distribuait les richesses mais également les postes. - Les régimes bonapartismes ou encore présidentialistes fort : marqué par un exécutif fort, une faible séparation des pouvoirs et un soutien populaire incarné le plus souvent par des référendums pour faire un lien direct avec le peuple et le dirigeant. C’est l’exemple de

pouvoir est donc libre, en théorie, de le reprendre. La constitution précise que les députés sont élus au suffrage universel (// 1848 : le corps électoral est aussi large que possible. Mais dans la grande tradition du bonapartisme, les effets du principe démocratique vont être limités. 1) Des élections très surveillées - Abandon du scrutin de liste et adoption du scrutin uninominal. Le scrutin

communistes peuvent s’introduire dans les organisation de l’État fasciste afin de l’infléchir (P. Togliatti, Lectures on Fascism, New York, 1976). August Thalheimer, ancien dirigeant du Parti communiste d'Allemagne, estime que le fascisme est comme le bonapartisme un état d’exception par lequel la bourgeoisie abandonne son pouvoir politique à un chef extérieur à elle afin de mieux sauver son pouvoir économique (Über den fascshismus, in la revue communiste Gegen den storm, 1930). Il ne prélude donc pas nécessairement

idéologique intense contre les «  partageurs » qui ne manqueront pas d'abolir la propriété privée s'ils arrivent au pouvoir. Il ne faut pas mésestimer non plus la popularité du prince-président qui est perçu comme l'un des pauvres et des ruraux. Le bonapartisme provincial explique que la résistance paysanne au coup d'Etat de décembre 1851 soit loin de reproduire les votes démocrates-socialistes de 1849. Dans la plupart des régions, les nouvelles de Paris semblent laisser la paysannerie indifférente. Le

désarmement. Cette politique repose sur la réconciliation avec l’Allemagne. Les nationalistes français sont fortement mécontents et exigent de la France un changement de sa politique extérieure. Il ne se rattacherait pas au fascisme, mais au rameau bonapartisme de la droite française, l’exemple étant les fameuses croix de feu du colonel de la Rocq devenu parti social français en 1936. Pour d’autres auteurs, ces mouvements paramilitaires de l’entre-deux-guerres vont beaucoup plus loin d’une remise en cause

lors de chaque élection. La vie politique est particulièrement dure, et parfois violente. Le caractère autoritaire du général de Gaulle et sa volonté d’un dialogue direct avec le peuple permettent à certains (R. Rémond) d’établir un lien avec le bonapartisme. La phase libérale est brève, et commence à certains égards sous la Présidence Pompidou tout en correspondant principalement au mandat du Président Giscard d’Estaing (1974-81). Elle se caractérise par une volonté d’apaisement et d’ouverture (respect

charismatique, une forme de pouvoir autoritaire qui se définit non par les qualités intrinsèques d’un leader, mais par l’identification qu’il suscite chez le plus grand nombre. Le régime s’inscrit certes dans une tradition proprement française : le bonapartisme ou le boulangisme, mais il emprunte beaucoup à son époque : le franquisme et le salazarisme, régimes assez proches dans leur structure, ainsi que le fascisme et le national-socialisme. VII. La Révolution nationale 1. Une doctrine et un principe

désormais le "prince-président" a bien sûr une signification personnelle : le peuple a voté pour le neveu du grand Napoléon. Mais la victoire de Louis-Napoléon Bonaparte est aussi la conséquence d'une situation politique complexe. Précisément, le bonapartisme se présente comme une synthèse originale d'éléments, empruntés à la gauche et à la droite. D'abord, Louis-Napoléon Bonaparte incarne l'ordre, et sa victoire est celle aussi du parti de l'ordre, des conservateurs qui le soutiennent par peur des

tous les domaines ; chef de l’Etat qui finit par se comporter en chef de son parti l’UMP, convoquant « ses » députés à l’Elysée ; - d’une semble-t-il confusion d’intérêts publics et privés rappelant la « monarchie de juillet » plus que le « bonapartisme », d’une participation du chef de l’Etat « him-self » - si vous me permettez l’expression - au Congrès du Medef quelque temps après son élection ; - d’une remise en cause (tentative ajournée !?) de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise

dans cette affaire. Ce fut alors, entre lui et le commandant, un échange de courtes phrases qui célébraient les excellentes intentions du président et qu’on eût 189 dites préparées et apprises à l’avance. Pour la première fois, le bonapartisme entrait ouvertement dans le salon jaune. D’ailleurs, depuis l’élection du 10 décembre, le prince y était traité avec une certaine douceur. On le préférait mille fois à Cavaignac, et toute la bande réactionnaire avait voté pour lui. Mais on