Casimir Perier

de ce droit rappelle que le Président a également perdu certains de ses pouvoirs. 2. La perte de pouvoirs La perte de pouvoirs explique l’effacement du Président. Le droit de dissolution fait partie des ces pouvoirs perdus. Casimir Perier constatera : « Parmi tous les pouvoirs qui lui semblent attribués, il n’en est qu’un que le Président puisse exercer librement et personnellement : c’est la présidence des solennités nationales…Le Président n’est qu’un maître de cérémonies ».

indivisible » ème 2 Abdication présidents République 24 février 1848/ 2 décembre 1852 Second Empire Elu avec 75% des voix Coup d’Etat 2/12/1851 -------------- Patrice de Mac Mahon / Jules Grévy / Sadi Carnot / Jean Casimir-Perier / Félix Faure / Emile Loubet / Armand Fallières / Raymond Poincaré / Paul Deschanel / Alexandre Millerand / Gaston Doumergue / Paul Doumer / Albert Lebrun 1er août 1914 : 1ère Guerre Mondiale 1919 :Traité Versailles 10 juillet 1940

« La Présidence de la République est dépourvue de moyens d'action et de contrôle. Je ne me résigne pas à comparer le poids des responsabilités morales qui pèsent sur moi et l'impuissance à laquelle je suis condamné » déclare Jean Pierre Casimir-Perier en 1885 lorsque celui-ci démissionne de son porte de présidence de la IIIe République. La 3e République débute en 1870 et s’achève en 1940. Bien que rythmé par de nombreuses crises telle l’affaire Deyfus, la crise boulangiste, les relations difficiles

refusent de voir leur mouvement récupéré à des fins politiques. C) La reprise en main À Paris, la nouvelle de l'émeute et de la prise de contrôle de la deuxième ville de France par les insurgés provoquent stupeur et consternation. Le 25 novembre, Casimir Perier, président du conseil, s'exprime devant la Chambre des députés : il annonce que le duc d'Orléans, fils aîné du roi, et le maréchal Soult, ministre de la Guerre, se mettent à la tête d'une armée de 20 000 hommes pour reconquérir Lyon. Louis-Philippe

comprend aussi une intervention royale. Durant les deux premières années, le chef du gouvernement, Casimir Perier obéit à une logique purement parlementaire moniste. Le roi reste en retrait et, pour Adolphe Thiers, qui dirige l'un des groupes de la chambre, il ne fait qu'obéir à la charte, puisque selon ce texte, le roi règne mais ne gouverne pas. Cette situation change en mai 1832 avec la mort de Casimir Perier lors d’une épidémie de choléra. Louis Philippe en profite pour nommer l'un de ses proches, le

- 1940 : III° République * 1871 : Insurrection de la Commune de Paris, guerre civile . * retour à l’"ordre moral" * 1894 : début de l’affaire Dreyfus : nationalisme doublé d'antisémitisme; Zola prend la défense de Dreyfus / Jean Casimir-Perier est Président Essor de la science : un siècle de progrès. Nombreuses découvertes scientifiques: apparition de techniques nouvelles ( la machine à vapeur d'où le développement de l'industrie houillère et la mécanisation du travail,: photo,

parvint pas à exercer des arbitrages; il fut même refusé à Casimir Périer d'avoir connaissance des dépêches des diplomates. Finalement le Président de le 3ème République était face à un certain dilemme : se tenir à une fonction présidentielle effacée ou tenter de prendre position et certainement être contraint au départ. De 1979 à 1940, le Chambre des députés a contraint à la démission Jules Grévy après le scandale des décorations, Casimir Périer puis Alexandre Millerand. Ce dernier voulait imposer

encore les Pereire, et protestante (d’origine suisse), comme les Malet, les Hottinger, les Delessert. Prudente, elle est proche du pouvoir, qui s’appuie sur la finance privée, n’hésitant pas à introduire les financiers dans la politique, ainsi Casimir Périer ou le banquier Lafitte, tous deux ministres de Louis-Philippe. Plutôt prudent, leur investissement ne s’orientera que timidement vers l’industrie, sauf dans le cas de consortiums familiaux intégrant finance-industrie et commerce. Il y aura en

le président de la République est un «manchot constitutionnel » (R. Poincaré) puisque tous ses actes doivent être contresignés. Il est en principe irresponsable mais les chambres parviendront parfois à le forcer à la démission (Grévy en 1887 ; Casimir-Perier en 1895 ; Millerand en 1924). Sous la IVème République, le président n'aura pas plus de pouvoir que ceux dont ils disposait effectivement sous la république précédante. Un statu quo dans les faits et consacré par la constitution de 1946 qui ôte

avec les révolutionnaires. Au prix de lourdes pertes (environ 800 morts et 4 000 blessés) les insurgés se rendent maîtres de la capitale. Le 29 juillet, les députés libéraux, longtemps hésitants, désignent une commission municipale qui comprend Casimir Périer et Jacques Laffitte et qui constitue un véritable gouvernement provisoire. Pour éviter la proclamation de la République à laquelle ils sont opposés, les députés libéraux se rallient au duc d'Orléans, présenté par Thiers comme un 7/13 « prince