Charles Maurras

ce pacte de non intervention n'a pas du tout été respecté par l'Allemagne et l'Italie qui ont très rapidement commencé à envoyer des armes aux nationalistes. Même en France, les partis de droite se déchaînent contre Léon Blum : par exemple, Charles Maurras, inspirateur de l'Action française, a écrit : « c’est en tant que Juif qu’il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre Blum » ou bien Xavier Vallat (proche de l'Action française) : « Votre arrivée au pouvoir marque incontestablement

rouvre ses portes le lundi 14 janvier 20135. Procès célèbres[modifier | modifier le code] Août 1884 : Sante Geronimo Caserio, anarchiste italien et assassin du Président de la République Sadi Carnot, y a été condamné à mort Janvier 1945 : Charles Maurras est condamné à la réclusion à perpétuité et à la dégradation nationale pour intelligence avec une puissance ennemie et participation à une entreprise de démoralisation de l’Armée ou de la Nation avec intention de favoriser les entreprises de toutes

traître qui, par ses origines juives, menace l'intégrité nationale. Les antidreyfusards se rassemblent autour de la Ligue de la patrie française et de la Ligue des patriotes, dont le chef est Paul Déroulède. Des écrivains comme Maurice Barrès ou Charles Maurras apportent leur caution aux thèses antisémites du parti antidreyfusard.La presse est omniprésente dans l'Affaire Dreyfus , du début jusqu'à après sa fin. En effet comme le montre les affiches et le dessin de Caran d'Ache dessinateur antidreyfusard

devenu un clown aux mains de la censure. Deux types de presses : La presse populaire (énorme succès). Faits divers, divertissement. La presse politique (très influente). L’Action Française (royaliste, extrême droite) : Léon Daudet et Charles Maurras Le Figaro (centre droit) : le plus vieux journal français (1826) L’Aurore (gauche, radical socialiste) : G. Clemenceau. Journal Dreyfusard. L’Humanité (gauche, socialiste) : fondé en 1904 par J. Jaurès. Jean Jaurès : assassiné en

fondre comme une peau de chagrin. Jusqu’à La loi de 1905 lui assénant le coup fatal. Le catholicisme militant, les partisans de la France éternelle, les chantres du nationalisme belliqueux se regroupent, désormais, derrière le très haut en couleur Charles Maurras (fin helléniste, passionné de littérature romane, journaliste, philosophe et écrivain, athée mais monarchiste convaincu donc allié de l’Eglise) et l’Action Française. Epoque de la modernité littéraire insufflée par Baudelaire et Flaubert.

patrie. Parmi eux se trouvent de nombreux militaires et des membres du clergé. Les monarchistes et les nationalistes forment la majorité des antidreyfusards, souvent unis par l’antisémitisme. Eux aussi sont représentés par des intellectuels : Charles Maurras, Jacques Bainville et Léon Daudet fondent l’Action française, en 1899. 2.3. L’enjeu de la lutte Très vite, le conflit dépasse la simple personne de Dreyfus. Pour les nationalistes, peu importe la culpabilité ou l’innocence du capitaine. L’intérêt

Patrie française, association anti-dreyfusarde qui défend la nation et l'armée mais ne propose pas de programme politique.Le 20 juin 1899, rue d'Athènes à Paris, une réunion publique marque la naissance officielle du nouveau mouvement. En 1900, Charles Maurras, qui a rejoint le premier groupe de la revue L'Action Française (revue mensuelle surnommée la "petite revue grise") va convertir à la monarchie tous les membres de l'Action française. En 1908, création du quotidien L'Action Française qui va donner

nationaliste, d'extrême droite, qui s’est développé dans la première moitié du XXe siècle en France. Fondée en 1898 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo sur une position antidreyfusarde, l’Action française devient monarchiste sous l'influence de Charles Maurras et de sa doctrine du nationalisme intégral, dite également « maurassisme ». Ainsi, d’une rhétorique nationaliste, républicaine et antisémite, l’AF évolue vers une idéologie antisémite, contre-révolutionnaire, antirépublicaine et anti-individualiste

militariste, clérical, antiparlementaire et anti-intellectuel et est soutenu surtout par la classe moyenne commerçante et le monde paysan. I-Le nationalisme républicain: Maurice Barrès et Charles Péguy Pour le nationalisme républicain, son explication s'articule autour des personnalités de Maurice Barrès et Charles Péguy. Péguy et Barrès font partie de cette génération d'intellectuels, d'écrivains marqués par la défaite de 1871 et la volonté de revanche. Boulangiste à ses débuts Barrès accueille avec

On note à cette occasion le ralliement de nombreux républicains à Vichy, sans qui le fonctionnement de l'État eût été précaire, montrant en cela la fragilité de l'institution républicaine dans des circonstances extrêmes[248]. À la libération, Charles Maurras, condamné le 25 janvier 1945 pour faits de collaboration, s'écrie au verdict : « C'est la revanche de Dreyfus ! » Elle amène par effet de réaction, l'autre conséquence, une mutation intellectuelle du socialisme. Jaurès est un dreyfusard tardif