Corvée

réseaux denses de barbelés, battu par le feu des mitrailleuses sépare les deux premières lignes. Le danger est permanent, même en période de calme quand l'activité du front est faible, la mort survient n'importe quand : au cours d'une patrouille, d'une corvée, d'une relève ou d'un bombardement d'artillerie qui s'abat sur la position sans raison particulière. L'observation aérienne par les avions et les ballons permet aux armées de connaître avec précision la configuration du terrain ennemi, si bien que

siècles, les corvées demeurent, pour le seigneur, le principal moyen de se procurer de la main-d’œuvre ; ce sont des services en travail (charrue, charrois ou main-d’œuvre) imposés aux tenanciers et aux dépendants. -2Dans la partie sud du royaume, les corvées sont légères et d’une valeur économique restreinte, on ne trouve pas de lot-corvée confié à une famille de dépendants pour être mis en valeur au profit du maître ; les seigneurs sont plus intéressés par les attelages que par les corvées de bras

que le seigneur garde pour lui et les tenures, les terres qu’il loue aux paysans en échange de corvées, et de redevances (d’impôts). Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre. Les paysans dépendent du seigneur, ils construisent des villages et mettent en valeur les terres au pied du château qui symbolise le pouvoir seigneurial. VOCABULAIRE Corvée : travail gratuit et obligatoire effectué par les paysans pour le seigneur. Réserve : terres que

La réserve : c’est le domaine du seigneur, exploité par les domestiques du château et les paysans qui lui doivent des corvées.- Les tenures : terres accordées aux paysans par le seigneur en échange des corvées et du cens (taxe)3) Les relations seigneurs / paysansCe sont des relations réciproques de droits et devoirs (protection, ordre, justice seigneuriaux en échange des corvées et impôts dus par les paysans) :Le seigneur juge et commandeLes seigneurs, qui vivent dans leurs châteaux forts, leur doivent

leurs profits en échange de redevances et de corvées gratuites sur la résèrve du seigneur. Certaines seigneuries pouvaient être qualifiées d’ecclésiastiques, c’est-à-dire que le seigneur les place sous la souveraineté temporelle de dignitaires de l'Eglise, souvent des abbés, en échange d’une rémunération perçue sous forme d’impôt. Ces abbés prennent le rôle du seigneur et accèdent donc à des privilèges semblables aux siens, tels que les redevances et corvées. Mais, les gens d'Église, ne pouvant ni porter

refertiliser) une année, pour ensuite recommencer le cycle. I/3) Les redevances seigneuriales I/3/a) Les corvées Le seigneur fait « payer » sa protection, ou plutôt le bon déroulement de la vie son domaine par des corvées, un mot qui est passé dans notre langue commune, pour désigner aujourd’hui une lourde tache à effectuer, une tâche ménagère… Il y a différents types de corvées : - Curer les fossés ; - Empierrer les chemins et les routes pour améliorer les conditions

partie des terres de la seigneurerie : la réserve, et qu'il fait exploiter par des salariés / des serfs / ou par des paysans libres dans le cadre de la corvée -Reserve 1/4 à la moitié des terres de la seigneurerie - Reste de la terre : cédées aux paysans qui exploitent le sol, en bénéficient, en gardent les récoltes, en échange de taxes ou de corvées. Représentation d'une seigneurerie : cadre de l'activité des hommes, à la campagne ou en ville. Seigneurerie se décline sous plusieures formes

pourceaux sur trois. Et après vient la Saint-Denis (9 octobre), où les vilains sont tout étonnés qu'il leur faille payer le cens. Après, ils doivent encore la corvée : quand ils auront labouré la terre du seigneur, ils iront chercher le blé à son grenier et ils devront le semer. À Noël, ils doivent des poules. A Pâques, ils doivent de nouveau la corvée ». (D'après la Complainte des Vilains de Verson, 13e siècle). Les paysans n'avaient pas le choix : toutes les terres appartenant à un seigneur, ils étaient

domaines. Une seigneurie est divisée en deux parties. D’abord, la réserve, partie du domaine que le seigneur garde pour lui et qu’il fait cultiver par ses domestiques et les paysans soumis à des corvées. Ensuite, les tenures : ce sont des terres louées aux paysans par les seigneurs en échanges de corvées et de redevances (le cens, le champart) en argent ou en nature. 2. Le seigneur, maitre des terres Le seigneur possède aussi le ban sur le territoire autour de son château. C’est le maître. Il

par y voir des coutumes auxquelles tout le monde accepte de se plier. Alors on emploie pour qualifier ces droits, le terme de consuetudines. I) Les Finances d’Origine Régalienne Ces finances peuvent prendre la forme de monopole économique, de corvée, mais également d'impôt direct avec la taille ou encore le droit de battre monnaie. A/ La Banalité 1) Le Monopole Économique A l'époque franque, les propriétaires des grands domaines sont les seuls à pouvoir financièrement faire construire