Fief

personne et n’a personne au dessus de lui. - la TENURE suppose un partage de propriété entre le concédant, le seigneur, et un concessionnaire : il y a deux droits, caractéristique du Moyen-âge. Elles sont de trois sortes : -la tenure noble, appelée le fief -la tenure roturière, appelée censive -la tenure servile A / L ALLEU a) LA DEFINITION Le mot ALLEU désigne un bien familial, normalement hérité des ancêtres, par opposition à un bien qui serait reçu d’un seigneur. Pendant le haut Moyen âge,

d’entretien (surtout par la concession d’un fief) de la part du seigneur envers son vassal ». Le lien féodo-vassalique est double. Il y a d’abord un premier lien qui est un lien personnel, un lien entre deux individus : le lien vassalique, deux hommes qui se sont engagés l’un envers l’autre, indépendamment de toute idée de fief, de rémunération. Et puis, il y a un second lien : le lien réel du latin res (la chose) et ce lien réel est né de la concession du fief. Ces liens entre deux hommes sont des

car l’organisation politique repose sur le fief et les liens qui découlent de sa concession, la vassalité. L’utilisation par le monarque carolingien de la féodalité et de la vassalité comme mode de gouvernement est l’origine des temps féodaux. Les relations féodo-vassaliques sont celles qui unissent le seigneur à son vassal. Elles conjuguent deux liens : un lien personnel résultant du contrat de vassalité et un lien réel résultant de la concession d’un fief par le seigneur à son vassal. Le roi lui-

cérémonie (A), et dont découlent des obligations inégales (B). Mais on peut observer qu’on bascule tout de même vers une prédominance de l’élément réel dans le contrat vassalique (II), avec une certaine portée de la concession de fief dans l’entrée en vassalité (A’), remise de fief qui devient source d’obligations (B’). I) La domination de l'élément personnel dans le contrat vassalique A) La cérémonie, expression du contrat vassalique La vassalité repose sur des liens personnels

juste considérer le découpage de la société et le statut juridique des personnes hors d'un cadre institutionnel. – Les rapports de puissance publique autour de la vassalité Le fief est nouveau et va prendre une place prépondérante dans cette relation → on va s'engager dans un rapport de dépendance pour obtenir ce fief. §1. La société féodale I. La condition des personnes. A. La diversité économique et sociale du monde féodal 1. L'existence de clivages éco et sociaux La 10e et 11e

Chartres quelques précisions sur les devoirs du vassal vis-à-vis de son seigneur. Et cette lettre de Fulbert de Chartres, datée de 1020, constitue un témoignage sur le sens de l'engagement vassalique, désormais ordonné plus directement à la concession du fief. Il tente de définir ce qu’est la fidélité et ce qu’elle engendre. L'auteur, est un homme de haute culture, il a fait de brillantes études à Reims. Il se voit promu au siège épiscopal de Chartres en 1007, les questions relatives au dogme et à la discipline

et des obligations de protection et d’entretien de la part du seigneur à l’égard du vassal, obligation d’entretien ayant le plus souvent pour effet la concession par le seigneur d’un bien appelé « fief ». Le régime féodal est donc fondé à la fois sur le contrat vassalique et sur la concession d’un fief. Le régime féodal: désigne des liens noués entre un seigneur et un vassal au sein de l’aristocratie uniquement (pas de paysans vassal). Il s ‘agit de liens de dépendance honorable qui unissent et

terre avec les hommes et les revenus (récoltes, redevances) qui s'y rattachent, pour leur permettre de vivre et d'entretenir chevaux et armement. D'abord appelé bénéfice, ce bien concédé est le fief (du latin feodum ), fondement de la société féodale qui se développe à partir du Xe siècle. Celui qui accorde ce fief au vassal est le suzerain. Les liens de vassalité L'affaiblissement du pouvoir royal au Xe siècle et l'insécurité favorisent le renforcement de la vassalité. À la fin du siècle, presque tous

justice (B). A- Le fief Le terme fief vient d’un ancien mot germanique qui a été latinisé ; Dans la langue germanique, ce fief désignait des cadeaux qui étaient échangés entre les clans en vue de renforcer la paix. A partir de la deuxième moitié du XIe siècle, ce terme de fief va désigner le territoire concédé par le seigneur à son vassal et éventuellement les droits de puissance publique exercés sur cette terre et à coté de cette terre. A partir du XIIe siècle, le fief peut être une rente, un

services. Le terme féodalité est issu du latin médiéval1 feodum, « fief », qui vient probablement lui-même du francique fehu, « bétail », et/ou du gotique faihu, « argent, possession »2. Le mot « féodalité » est un mot savant et tardif employé au XVIIe siècle. Il dérive du mot fief par l’intermédiaire de l’adjectif féodal. Fief et Féodal sont beaucoup plus anciens : sous leur forme latine — la seule usitée à l’origine — « fief », en latin fevum, remonte au Xe siècle, mais ne s’est guère répandu