Course aux armements

victoire de l’Occident… A- Une compétition globale à l’échelle mondiale 1 – Idéologique et politique : attrait des modèles 2 – Géopolitique : formation des blocs et influence dans le monde 3 – Scientifique, technologique et militaire : la course aux armements B – Une compétition remportée par l’Occident 1 – Le libéralisme occidental : des atouts politiques et économiques décisifs 2 – Les blocages de l’économie et de la société soviétiques : faillite morale et économique du bloc oriental

Pour commencer Nous allons voir au cours de ce chapitre que les relations internationales, entre 1945 et 1989, ont été dominées, et même " organisées ", par l’antagonisme entre les États-Unis et l’URSS, à l’heure de la bombe atomique. I. La situation de l’Europe en 1945 • L’Europe est occupée à l’Ouest par les Américains et à l’Est par l’Armée rouge. Churchill, dès mars 1946, n’hésite pas à dénoncer, " le rideau de fer ". L’année suivante, en mars 1947, Truman dénonce, à mots couverts

les Etats-Unis se lancent rapidement dans une course à l'armement mais également vers l'Espace. En effet, dès 1949, les américains prennent possession de l'arme nucléaire. De plus, ils acquièrent la bombe H, dix fois plus puissante que la bombe A qu'ils avaient obtenue en 1945. Sur ce plan, les Etats-Unis devancent l'URSS. Cette dernière n'a en effet pris possession de la bombe A qu'en 1949. Quant à la bombe H, ils ne l'obtiennent qu'en 1942.  La course à l'armement consiste à utiliser l'arsenal comme

la terreur durant la coexistence pacifique, dès les années 60, car chaque camp sait que l’autre peut détruire le monde. En cela, la leçon des missiles de Cuba en 1962 a porté ses fruits. Cet équilibre de la terreur est basé sur une véritable course aux armements, surtout nucléaire, depuis 1945 avec Hiroshima et Nagasaki. Dès lors, Etats-Unis et URSS se battent sur le terrain de la technologie, qui pousse à trouver une arme toujours plus puissante. On passe ainsi de la bombe A à la bombe H en 1952,

l'expansion communiste alors que pour les soviétiques qui se sentent encerclées , leurs alliés forment un " Glacis protecteur" contre l'impérialisme occidental . Les crises qui opposent les deux grands mais une militarisation sur un terrain tiers. La course aux armements qui conduit à la mise en place de complexes militaro-industriels entraîne un équilibre de la terreur dissuasif qui rend la guerre improbable. La fin de la guerre froide s'explique par la remise en cause de la gestion des relations internationales

habituel du terme, mais d’une confrontation qui proscrit l'affrontement armé direct entre les deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'Union soviétique. Elle est cependant caractérisée en premier lieu par la course aux armements nucléaires et l'équilibre de la terreur. La Guerre froide prendra toutes les formes possibles d'affrontement, depuis l'espionnage, les actions secrètes, la propagande, jusqu'à la compétition technologique dans le domaine de la conquête de

habituel du terme, mais d’une confrontation qui proscrit l'affrontement armé direct entre les deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'Union soviétique. Elle est cependant caractérisée en premier lieu par lacourse aux armements nucléaires et l'équilibre de la terreur. La guerre froide prendra toutes les formes possibles d'affrontements, de l'espionnage aux actions secrètes, en passant par la propagande7,8, jusqu'à la compétition technologique dans le domaine de la conquête

alliancs rivales fondées sur des modèles idéologiques antagonistes. Un nouveau conflit apparait dès 1947: “ la guerre froide”. Cette expression désigne un conflit sans affrontement direct entre les deux puissances. Dans ce monde bipolaire, la course aux armements nucléaires fait redouter la perspective d'une nouvelle guerre mondiale, mais les conflits restent cantonnés à la périphérie des blocs. Il n'existe pas vraiment de date déterminant la fin de cette gueere idéologique, mais nous allons plus particulièrement

La nouvelle approche politique de l'URSS.   « La course aux armements, tout comme la guerre nucléaire, est impossible à gagner. Poursuivre une telle course à la surface de la Terre, et l'étendre à l'espace, accélérerait le processus d'accumulation et de modernisation des armes nucléaires, accumulation dont le rythme est d'ores et déjà fébrile. La situation mondiale peut devenir telle qu'elle ne dépendra plus des politiques mais deviendra captive du hasard. Tous, nous sommes confrontés à l'exigence

(échec de la politique d’endiguement au Vietnam, révolution islamique en Iran en 1979…) Ce discours met bien en valeur le tournant de la politique américaine au début des années 1980. 2) Qu’est ce que la course aux armements à laquelle fait allusion Ronald Reagan ? La course aux armements désigne la compétition technologique dans laquelle se sont lancés les Etats-Unis et l’URSS durant la guerre froide. En 1945 les Etats-Unis sont le seul pays qui possède l’arme atomique. Les dirigeants soviétiques