Désertion

Rousseau éprouvait pour le libertin s'explique justement par ce refus du travail social nécessaire au progrès de l'humanité : « Le désir libertin, loin de revenir à l'innocence primordiale de l'animal, est une régression bestiale, un reniement et une désertion du travail de perfectionnement qui est la seule réparation possible de la perte du bonheur primitif : le libertin qui renonce à la loi morale, à la liberté raisonnable, n'aura pas retrouvé pour autant l'indépendance naturelle, à jamais hors de portée

catholique et certificat d’études à l’école communale Victime de la jalousie de ses camarades. («Enfant trouvé») Délinquance juvénile, maison de réforme entre 15 et 19 ans. Engagement militaire au Moyen-Orient voyages en Europe, mendicité, prostitution, désertions, vols à l’étalage. Séjours en prison et débuts de l’écriture (1942) Protégé par Jean Cocteau, et Jean-Paul Sartre, Genêt évite la prison à vie et la déportation (19401945). Obtention de la grâce présidentielle, fin de la délinquance. (1950 environ)

Ainsi, c’est sur la base de tels déséquilibres qu’on a essayé d’insuffler une dynamique nouvelle avec malheureusement, comme conséquence, une dissolution des structures sociales de base qui a débouché sur un engorgement des centres urbains et une désertion des campagnes par les ruraux. Il s’en suivit la montée de l’insécurité avec la naissance des bidonvilles que certains aménagistes assimilent à des milieux « rurbains ». C’est pour cette raison que le 3 avril 1999, à l’occasion de son traditionnel

sang des cadavres. L’épreuve que les soldats doivent supporter chaque jours lors de cette période noire. Les horreurs que connaissent les soldats lors de cette guerre sont la pluie, le gaz, la boue, les rats, les mutilations volontaires, les désertions, les assauts, les bombardements, les blessures, les milliers de morts, les suicides. Dans la seconde partie du livre, on apprend que la Guerre atteint aussi indirectement ceux qui ne sont pas au front de différentes manières. En effet les

tragique de Gavroche (imparfaits, figure de l’enfant désarmé face aux soldats) • L’effacement de Frédéric (disparition du héros) • La révolte et la fuite de Bardamu (le héros dépassé par la brutalité de la guerre, la clôture de l'extrait sur la désertion) Héros et antihéros (différences) • Des scènes de spectacle, mais des rôles différents : Gavroche est le spectacle ; Fabrice, Frédéric et Bardamu sont des spectateurs. • Gavroche, une mort en chantant / un sacrifice une mort héroïque (portrait de

un front immobile), chaque camp recherche de nouveaux alliés. En 1915, l’Italie entre en guerre au côté de la France et la Bulgarie au côté de l’Allemagne. En 1917, la lassitude de la guerre provoque une grave crise morale. Sur le front, les désertions et les mutineries (révolte des soldats contre l’autorité) se multiplient, surtout après les batailles terribles du Chemin Des Dames (Avril 1917) et Caporetto (Octobre 1917). C/ La fin du conflit Menacés par la guerre sous-marine allemande

mortis » prendre de la place dans ses oeuvre, comme si il existait une imprégnation de la mort elle même dans son pinceau. On peut d’ailleurs noter l’ombre noir très net se dessiner sur les yeux clos du défunt, une manière sans doute d’exprimer la désertion de l’âme à l’intérieur de son corps et de le placer plus encore dans le monde des morts. Un aspect est intéressant à noter dans le symbolisme du tableau ; on y voit la main au centre de l’oeuvre, tout d’abord parce qu’il y en a six, mais aussi par

III/ Les marins et la vie à bordA) Le recrutement des équipages 1. La composition des équipages - marins qui actionnent le navire - soldats qui savent actionner les canons - personnel de santé : « chirurgiens »- gens qui sont capable de réparer le navire : les charpentiers - un aumônier - personnel de bouches pour nourrir les équipages : le coq, un boucher, un boulanger Marine marchande : Le capitaine peut être en même temps un armateur, celui qui finance les armes du navire, le propriétaire du

nourriture toujours insuffisante devenait rapidement infecte. Mais surtout, il régnait une discipline féroce : mauvais traitements, coups, humiliations et corvées abusives. Certains capitaines poussaient les choses au pire, de manière à provoquer des désertions à terre : de cette façon, ils n'avaient pas à payer les hommes pendant leur séjour à terre. Dans ces conditions, on conçoit la fréquence des rébellions et des mutineries. La liberté des pirates devait nécessairement séduire ces marins écrasés

leur lot désormais : « (…) Keblout a dit de ne protéger que ses filles. Quant aux mâles vagabonds, a dit l’ancêtre de Keblout, qu’ils vivent en sauvages, par monts et par vaux, eux qui n’ont pas défendu leur terre. » La fuite, la désertion empêchent, à leur tour, les personnages de se fixer quelque part. Lorsqu’ils tentent de regagner la terre ancestrale, leur acte aboutit sur l’échec. C’est ou l’expulsion ou le heurt contre le « rocher » :