Destin Et Fatalité Dans Phédre

Test Théâtre Textes étudiés : Lysistrata, Aristophanes -411 Le Misanthrope, Molière 1666 Le Bourru, Méandre -316 Médée, Sénèque 1er siècle Andromaque, Racine 1667 L'Avare, Molière 1668 L'Aululaire, Plaute Phèdre, Racine 1677 Aristophanes : -445 / -386 Poète grec considéré comme poète comique 1ères pièces inspirées de la guerre du Péloponnèse Il aurait écrit une 40aine d'oeuvres, mais il en resterait une 12aine Résumé : Affrontement des 2 perso principaux, ponctué par les interventions du coeur

Analyse   Sources   Le sujet de ‘’Phèdre’’ est I'un des plus célèbres de la mythologie grecque, l’un des plus souvent traités à travers le temps. Comme ç’avait été le cas pour ‘’La Thébaïde ou Les frères ennemis’’, ‘’Andromaque’’ et ‘’Iphigénie’’,  Racine s’inspira d’Euripide pour cette pièce qu’il intitulait alors ‘’Phèdre et Hippolyte’’. Il l’indiqua d’emblée, dans la préface de la pièce : «Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente

c. Les effets Commentaire composé Nous allons étudier un passage tiré de « Phèdre », de Jean Racine. Jean Racine est un poète tragique français considéré comme l’un des plus grands dramaturges classiques français. Cette tragédie de Racine est toute imprégnée de souvenirs antiques, elle évoque un lacis de légendes et de mythes. Les histoires antiques sont primordiales dans « Phèdre » car elles nous permettent de comprendre tout ce qu’il y a d’émouvant, d’inquiétant, et de grandiose

jamais sans plaisir le temps où vous m'honoriez de noms plus doux. Souvent même je désire de les mériter de nouveau, et de finir par donner avec vous, un exemple de constance au monde. Mais de plus grands intérêts nous appellent ; conquérir est notre destin, il faut le suivre : peut-être au bout de la carrière nous rencontrerons-nous encore ; car, soit dit sans vous fâcher, ma très belle marquise, vous me suivez au moins d'un pas égal ; et depuis que, nous séparant pour le bonheur du monde, nous prêchons

Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette même année , et malgré les succès remportés auprès du public et de la Cour, Racine renonça au théâtre pour occuper la charge d'historiographe du roi et épousa Catherine de Romanet.

tragédie. Sujet mythique ou historique. Retour au théâtre antique. Personnages = héros (mythologie grecque), rois ou haute noblesse. Fin malheureuse mais existe des exceptions : tragi-comédie (le Cid). Héros souvent victime d'une fatalité et l'incapacité à échapper à son destin qui le mène à la mort. Une fin morale, permettre aux spectateurs de combattre leurs passions et ne pas reproduire les mêmes erreurs que les personnages. Caractéristiques d'écriture : Comédie : Molière se sert des effets

la passion est liée au jeu de regards. Phèdre, acte 1 scène 3, « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » III) La fatalité de la passion 1) Les héros - Les personnages d’exception se rassemblent et s’attirent, prédestinés à se rencontrer, et se reconnaissent sans s’être jamais vu. - Leur entourage considère cette union comme inévitable. - le roi est présenté comme l’instrument du destin  renforce la passivité des héros, leur destin leur échappe. - absence de hasard qui est suggéré

gestes et paroles de Ruy Blas : « d'une voix grave et basse » « Éteint-toi ! » « maudissez » qui présente une ammbiance un peu tendu sur scène avec plusieurs expressions présentant une révélation : « Raconter » « Voyez vous » . Une présence de la fatalité dans ses discours sous plusieurs formes : l'amour «  cet amour m'a perdu » ; les classes sociales différentes «  Que ce pauvre laquais bénisse cette reine » ; L'honneur « Je ne pouvais plus vivre ». Notre héros utilise un langage plutôt soutenu qui

préface de Phèdre, Racine décrit l’amour comme « une passion tragique, irrésistible, égoïste et surtout impossible ». Une des causes de l’ éloignement du héros tragique par rapport au spectateur est qu’il appartient à une catégorie sociale différente et qu’il est souvent contrôlé par une puissance divine. Phèdre subit la colère de Vénus et ne peut pas agir mais seulement réagir. Dans la tragédie, il n'est pas permis d'espérer, les jeux sont faits, tout est sous le signe de la fatalité, d'une puissance

Cette scène est extraite de la pièce de théâtre PHEDRE de Jean Racine, parue pour la première fois en 1677. Cette pièce met en scène la souffrance morale et aussi physique de Phèdre, une femme divisée voire même déchirée entre son cœur et sa raison. Cette scène est la troisième scène de l’acte I. C’est la première scène où apparaît l’héroïne éponyme accompagnée de sa nourrice Œnone. Dès cette apparition, le spectateur comprendra que Phèdre est rongée par un mal mystérieux, dont il va essayer