Globish

Montréal, le français était menacé de créolisation. Back to the future, nous voilà de retour à cette époque… la mondialisation en plus ! Quand j’écoute Radio Radio, j’entends les rats qui quittent le navire, pressés qu’ils sont de sombrer dans le globish ambiant pour enfin tout oublier. Les rappeurs de Radio Radio ne s’y trompent d’ailleurs pas, lorsqu’ils abandonnent soudainement le créole pour clamer, enfin libérés du français : « Free to be me ! » (*) (*) Libre d’être moi-même. BIBLIOGRAPHIE

conçoit aisément lorsqu’on pense à l’attachement d'un peuple à sa langue (les catalans par exemple). La défense de la langue n’est pas une lubie folklorique d’un petit groupe d’illuminés refusant la modernité mondialisée (et son corollaire : le « globish » ou « global english ») mais la volonté de maintenir vivante une certaine façon d’être dont la langue est à la fois l’un des moyens et l’un des produits. LA CONCEPTION STRUCTURALE Le structuralisme : discipline issue de la linguistique et de

conçoit aisément lorsqu’on pense à l’attachement d'un peuple à sa langue (les catalans par exemple). La défense de la langue n’est pas une lubie folklorique d’un petit groupe d’illuminés refusant la modernité mondialisée (et son corollaire : le « globish » ou « global english ») mais la volonté de maintenir vivante une certaine façon d’être dont la langue est à la fois l’un des moyens et l’un des produits. LA CONCEPTION STRUCTURALE Le structuralisme : discipline issue de la linguistique et de

dépassé par les événements que contrôle alors sa maîtresse. Mais ce sont surtout les personnages de Orfeo et Gaboardo qui sont traités à la manière des bouffons shakespeariens. Manifestement non originaire de Venise, Honoré les fait parler un anglais globish tout à fait hilarant où les deux nigauds ne se souviennent pas du nom de Rodolfo et en viennent à découvrir leur homosexualité en mimant la sensualité de Catarina. Christophe Honoré est réalisateur et tient à le montrer au Festival d'Avignon, où

on aurait donc une multiculturalité amplifiée, un refus persistant du multiculturalisme, un discours continuant de prôner l’intégration, et une désintégration à peine freinée par l’encouragement au dialogue social et culturel. HYPOTHÈSE 2 – Globish ghetto Cette hypothèse amplifie la précédente : fort accroissement des inégalités sociales, qui s’accompagne d’une montée du racisme – principalement, islamophobie et antisémitisme. Les communautés de tout type, surtout ethniques et religieuses

particularités régionales auprès des populations locales, mais sa répartition mondiale a tout simplement d'autres caractéristiques. C'est cette variante mondiale qui est, ou deviendra, lingua franca: un "business english" "international english" ou même "globish". Il existe beaucoup de livres et manuels qui tentent d'enseigner cet anglais "pratique" aux non-anglophones. Les auteurs de ces textes soulignent souvent la différence entre parler l'anglais "véritable" (d'Angleterre, d'Amérique du nord etc)

vocation internationale tendent vers le concept « d'entreprise à langue unique mondial ». Par conséquent, les salariés ont de plus en plus l'obligation d'employer un langage universel pour échanger et communiquer des informations. Par exemple, le globish (idiome anglais) est très souvent utilisé dans les groupes internationaux de sociétés. Ainsi, les grandes entreprises internationales à structure complexe, voir même les institutions communautaires, tendent à vouloir imposer l'anglais comme langue

l'affirmation de la supériorité d'une culture sur les autres, se sont développés de manière concomitante. • Le deuxième est l'émergence d'une sorte de « culture commune » marquée notamment par le recours à un « anglais de communication » (parfois appelé globish, pour global english), version appauvrie de la langue anglaise, des références culturelles américaines ou occidentales portées par des produits culturels (cinéma, musique, télévision) ou des modes de vie (sports occidentaux, cuisine italienne, chinoise…)

langues afin d’éviter de « recourir à une langue unique », qui serait la négation même de cette diversité européenne dans ses identités multiples. Ça, c’est la théorie ! Dans les faits, tout le monde a remarqué qu’une langue unique, l’anglais, voire le globish (« global english », forme d’anglais simplifié au lexique limité à quelques 1500 mots), est en train de s’imposer non seulement sur le territoire européen mais plus généralement dans le monde. Soit ! Il s’agit là d’un processus en marche et désormais

l'affirmation de la supériorité d'une culture sur les autres, se sont développés de manière concomitante.  Le deuxième est l'émergence d'une sorte de « culture commune » marquée notamment par le recours à un « anglais de communication » (parfois appelé globish, pour global english), version appauvrie de la langue anglaise, des références culturelles américaines ou occidentales portées par des produits culturels (cinéma, musique, télévision, informatique) ou des modes de vie (sports occidentaux, cuisine