Hiérarchie des genres

La question de l’homme dans les genres de l’argumentation : Jean-Jacques Rousseau a déclaré : « L’homme est né bon mais c’est la société qui le corrompt ». Mais avant tout, il important de savoir qu’en octobre 1749, Rousseau se rend à Vincennes pour voir son ami Diderot et découvre dans le journal Le Mercure de France le sujet d’un concours organisé par l'Académie de Dijon : "Si les progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs". La réponse à ce sujet sera la

rapports sociaux de sexe plutôt qu’en terme d’une présumée « nature » (M.C. Hurtig - M. Kail - H. Rouch) Pour autant, le questionnement n’est pas clos sur ces notions de sexe et genre. Un excellent compte rendu de colloque : (« Sexe et genre - De la hiérarchie entre les sexes », Editions du CNRS, 1991) s’est proposé de faire un peu le tour de ces questions, en faisant bien ressortir à quel point chacun de ces concepts avait des limites et notamment pour le « genre », le risque de faire « oublier »

encyclopédie seront Diderot et D’Alembert.  Denis Diderot  Jean Le Rond d’Alembert Pour faire passer leurs messages, les lumières utilisent une gamme très variée de genre littéraires. Au XVII ème, on assiste au développement et à la naissance de genres littéraires variés comme par exemple : Voltaire en contant les mésaventures de Candide (1759). Voltaire dénonce de facon plus ou moins détournée l'esclavage, la torture et plaide en faveur de la liberté religieuse. Ou encore les Lettres persanes

ouvrage, elle dénonce aussi les enquêtes statistiques sur la violence conjugale où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce qui a pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D'un

approche pragmatique de celui-ci. Même si on ne peut nier l'apport de cette approche critique, il est plutôt intéressant de sortir des déterminismes sociaux, de l'illusion qu'ont les sujets sur leur propre goût ou de la reproduction passive de la hiérarchie sociale, etc. Car cette théorie critique est devenue dominante et s'est généralisée. Lorsque l'on est médiateur culturelle, il est important de prendre conscience de ne pas reproduire ces mêmes schémas théoriques devenus doxa. En effet, on risque

d’un long travail. C’est à ce prix que les Classiques créent la beauté. La Fontaine reconnaît dans la « Préface » de Psyché : « Mon principal but est toujours de plaire ». Cet objectif est atteint quand l’écrivain se plie aux règles des différents genres littéraires, qu’il apprend à en dominer les contraintes et, à travers elles, à conquérir l’art de communiquer clairement ses idées. L’Art poétique de Boileau (1674) inspiré de la Poétique d’Aristote rend compte de cette perfection qui permet d’allier

portrait d’apparat est généralement en pied avec des accessoires qui ajoutent au faste mais les compositions peuvent être plus sobres et chercher une certaine vérité psychologique (voir les œuvres de Philippe de Champaigne). Dernier dans la hiérarchie des genres, le paysage est cependant très prisé par les peintres, mais la nature n’est jamais représentée sans la présence de l’homme que signalent des architectures (fabriques) et de petites silhouettes. Le grand modèle est le paysage « à l’italienne

valorisation de Mr Dimanche. Phrases exclamatives il joue le rôle de maitre en colère. Mépris affiché crée antithèse valorisante pour Mr Dimanche (invité privilégié). FAUSSE AMITIE II) L’irrespect du contrat économique 1) L’apparente annulation de la hiérarchie sociale Don Juan gomme la bourgeoisie de Monsieur dimanche et l’élève grâce au fauteuil il veut que Mr Dimanche se sente supérieur sans pour autant ne pas dominer le débat il efface l’infériorité tout en rappelant sa supériorité. 2) La capacité

logos, les arguments proprement 1 Nous citons la traduction de M. Dufour (les Belles-Lettres, 1967) Page 1 sur 18 L'ethos, de la rhétorique à l'analyse du discours Par Dominique Maingueneau dits, on le soupçonne inévitablement d’inverser la hiérarchie morale entre l’intelligible et le sensible. En fait, dans la Rhétorique d’Aristote même, l’ethos intervient de deux façons : Dans un premier emploi il désigne un type de preuve : « On persuade par le« caractère (= ethos) quand le discours est tenu

grands genres que sont l'épopée avec Homère, et la tragédie avec Eschyle, Euripide et Sophocle, l'excellence suprême a été atteinte dans l'Antiquité et tout ce que l'on peut faire en tant que contemporain, c'est d'essayer d'imiter cela. A la fin des années 1780, les modernes considèrent que l'on peut créer des œuvres littéraires et artistiques qui soient belles et appréciées du public sans qu'elles soient des imitations des anciens. Pour eux, cela est faisable en s'éloignant des grands genres. D'où