Jetée

Maupassant crée une certaine ambiguïté concernant le terme « mer » qui finit par se confondre avec la figure maternelle. La mer apparaît très souvent comme le symbole de la fécondation et de la naissance. Lorsque Pierre rencontre son frère sur la jetée, il est épris d’un profond sentiment de jalousie car il perçoit la mer de la même façon qu’il perçoit sa génitrice et voudrait que l’une comme l’autre n’appartienne qu’à lui seul. La mer sert donc aussi à préciser les sentiments profonds que ressentent

trouve pas de seringue dans ses bagages. Le juge décide de fouiller chacun des cinq survivants et de mettre les médicaments du docteur dans un lieu sur ainsi que le revolver de Lombard mais l’arme a disparu. La seringue est découverte, elle était jetée par la fenêtre de la salle à manger, avec la cinquième statuette. Le juge Wargrave est mort dans un fauteuil de la salle à manger avec sa robe et sa perruque de magistrat. Armstrong confirme la mort du juge d’une balle dans la tête. La nuit Blore

et d´argent – Battent l´écume, - Soulèvent les souches des ronces – Les courants de la lande (3), Et les ornières (4) immenses du reflux Filent circulairement vers l´est, Vers les piliers de la forêt, - Vers les fûts (5) de la jetée (6), Dont l´angle est heurté par des tourbillons de lumière. Notes 1) Voitures à quatre roues tirées par une bête (bœuf, cheval), charrettes, chariots. 2) La proue est l´avant d´un navire. 3) Terrain composé de végétation sauvage

cruelles tortures : « Si j’étais une bonne brute ordinaire de tyran, il y aurait longtemps qu’on t’aurait arraché la langue, tiré les membres aux tenailles, ou jetée dans un trou. » L’ordre dans lequel les tortures sont mentionnées n’est pas anodin : elles visent à empêcher de communiquer par la parole, d’agir avec le corps, puis d’être « jetée dans un trou », lui qui refuse d’enterrer Polynice. L’expression « jeter dans un trou » évoque bien le mépris pour une multitude de morts anonymes, ceux qui

d'autre de la paroi du verre, l'une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, elles se reflétaient l'une en l'autre […]  Henri Michaux 1935 "La Jetée" Depuis un mois que j’habitais Honfleur, je n’avais pas encore vu la mer, car le médecin me faisait garder la chambre. Mais hier soir, lassé d’un tel isolement, je construisis, profitant du brouillard, une jetée jusqu’à la mer. Puis, tout au bout, laissant pendre mes jambes, je regardai la mer, sous moi, qui respirait profondément. Un murmure vint de

quant au rendu d'une photo par exemple. Je m'explique, lorsque le soleil se lève ou se couche, la lumière est plus rouge, orange, plus « feu », lorsque le soleil est à son zénith, le lumière est plaquante, blanche – jaune. L'effet de la lumière sur la jetée est donc fort variable, surtout parce qu'il s'agit de pierres blanches qui ressortiront beaucoup plus avec de la luminosité. En outre, le reflet de la lumière dans l'eau qui entoure la Spiral Jetty et en arrière plan modifie la puissance que peut atteindre

par les poignées de porte et de fenêtre. Ensuite la chiffonnette rose est jetée dans le chariot à ménage dans un seau prévu à cet effet pour être lavée puis réutilisée. L'ASH prend une chiffonnette propre jaune qu'elle imprègne de Surfanios pour effectuer l'essuyage humide du coin lavabo et du miroir de la chambre. Elle commence par le miroir, la tablette, puis le robinet et enfin le lavabo. La chiffonnette est elle aussi jetée dans le chariot à ménage. Ainsi elle a respecté le principe de nettoyage

douleur en comparant le vent à une lanière en cuivre d'un fouet utilisé pour faire saigner. L'idée du destin est présent dans le texte. Zola utilise une métaphore «  le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée » (1 9-10) comparant la route, désigné ici par le pavé, avec une jetée. Le fait que la route se déroule montre en effet cet aspect du destin qui se déroule tout au long de la vie. En effet, le personnage qui avance représentant l'humanité qui marche dans la nuit ne sachant pas ce qui

poète fait appel à son intériorité. La poésie est en effet un moyen d'accéder au plus profond de soi-même. Henri Michaud semble y parvenir dans son poème la Jetée, adoptant une écriture souple et sujette aux humeurs qui le traversent pour dévoiler un univers intérieur noyé dans sa mémoire qu'il symbolise par l'eau. L'écriture devient alors une jetée qui le mènera à cette univers trouble qui témoigne de son intériorité. La poésie est donc une voie qui nous mène à nous même, à notre intérieur.

sentiments éprouvés par le poète lui permet de dévoiler ses rêves, et ainsi de mettre en scène son imagination. Ainsi, dans « La Jetée » d’Henri Michaux, le narrateur fait part au lecteur de son rêve, alors qu'il était en proie à une sorte de folie due à sa maladie. Il est alors totalement emporté dans son imagination, lorsqu' « [il construisit], profitant du brouillard, un jetée jusqu'à la mer », ou lorsqu' un homme « sortit des richesses en abondance » de l'eau. Le lecteur vit lui aussi cette histoire