Le Printemps des Poètes

1. introduction Thème : Printemps «Premier sourire du printemps » est le 8ième des 37 poèmes que contiens le recueil « Emaux et Camées » paru en 1852 de Théophile Gauthier. Au 19ième siècle vient le moment ou les poètes sentirent que le romantisme (l’épanchement des sentiments) venait à sa limite. A se moment, apparurent alors des poètes dont l’intérêt visait l’art impersonnel, d’où survient alors le Parnasse (Théorie du beau), dont Théophile Gauthier en est le chef de fil. D’ailleurs

Charles d'Orléans (1394 - 1465) Rondeau de printemps ( Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie,  Et s'est vêtu de broderie,  De soleil luisant, clair et beau. Il n'y a bête ni oiseau Qu'en son jargon ne chante ou crie :  Le temps a laissé son manteau  De vent, de froidure et de pluie. Rivière, fontaine et ruisseau  Portent en livrée jolie  Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;  Chacun s'habille de nouveau:  Le temps a laissé son manteau. Alphonse de Lamartine (1790

verrons, dans un second temps, que ce rapport au temps n'est pas le même dans les deux textes. Les deux poèmes sont l'expression des sentiments intimes de leurs auteurs face à la fuite du temps. L'emploi de la première personne montre que les poètes se confient : « je dis à cette nuit » v.31, « Regarde, je viens m’asseoir sur cette pierre. » v.7 dans « Le Lac », « Enfant ! n’enviez point notre âge de douleurs, » v.2 dans « A une jeune fille ». Ici, l’utilisation de la première personne du pluriel

poèmes rendant tous hommage à un être cher perdu aux poètes ; nous verrons à travers le Stèle provisoire de Victor Segalem écrit à Pékin en 1912 sous forme d'un poème chinois ; Sur la mort de Guillaume Apollinaire de Tristan Tzara, poème en prose de 1918 ; Notre Vie de Paul Eluard écrit en prose également, en 1947 ; Elsa de Louis Aragon écrit en 1959 et enfin ; Veni,Vidi, Vixi de Victor Hugo de 1818. Nous verrons à travers quels moyens les poètes expriment le deuil dans ces œuvres. Nous commencerons

prose, « Ode au printemps », tiré de Odes de Horace (T3), en proses également et de Tristes, de Ovide (T4), en proses. Ces œuvres ont toutes pour thème principal le printemps, et leurs auteurs ont utilisé de nombreux procédés pour qualifier cette saison. Nous tâcherons ici de trouver quels symboles sont associés à l'image du printemps depuis l'Antiquité. Déjà, chaque texte comporte au moins une fois une fois le mot « printemps » ou « printanier ». Le titre du T1 contient « printemps » (veris), ainsi

les aspects du printemps qui sont évoquées des ces poèmes ? L'aspect du printemps varie d'un poème a l'autre mais chaque poète évoque le thème de la nature et de son renouvellement perpétuel de façon très différentes. Pour Aloysius BERTRAND le printemps est comme vers 1 :« une goutte de rosée » la rosée du matin symbolise la fraîcheur de chaque jour renouvelée au vers 10 le printemps est personnifié en «  oiseau de passage » c'est une métaphore de la fragilité du printemps qui associée au

des poèmes et des auteurs sont très variés et incluent de grands poètes tels que Alphonse de Lamartine, Louis Aragon, Guillaume Apollinaire ou encore Paul Verlaine, qui ne représentent qu’une succincte partie des écrivains, que vous pourrez rencontrer lors de votre majestueux voyage. Vous découvrirez aussi une large variété de siècles, car il est vrai que depuis tous temps les saisons ont étés un vaste sujet de réflexion pour les poètes. Cette vocation leurs a ainsi permit d’exprimer différentes émotions

interroger son âme, rappeler ses souvenirs d’enthousiasme » Selon Baudelaire, poète parnassien du 19ème siècle et prosélyte de l’art pour l’art , la poésie n’est concue que pour sa beauté. Cependant cette idéologie n’est pas partagée par l’ensemble des poètes. La vision de Baudelaire correspond-elle à la définition générale de la poésie ? Nous étudierons donc sa conception de la poésie, basée sur la recherche de l’esthétique. Nous développerons ensuite les autres vocations de la poésie. DEVELOPPEMENT :

sommes intéressés à quatre poètes romantiques qui sont Victor Hugo, Aloysius Bertrand, Alfred de Musset et Gérard de Nerval. Le choix de ces quatre auteurs nous a permis de repérer les principaux thèmes de la poésie romantique : la nature, le fantastique, le Moi, les sentiments. La nature associée aux saisons. Ici printemps est plusieurs fois énoncé. Cette saison interprétée de différentes manières. Poème XXVI de Toute la Lyre Victor Hugo importance du printemps par mise en valeur beauté

était si belle ».             Chez les trois poètes, le désir est associé aux couleurs du printemps et à la chaleur. À « l’œil brûlant du soleil » et aux « fleurs » de Baudelaire répond la « tunique brodée d’or » chez Apollinaire. Chez Krysinska, « le jeune soleil » et les « Lys », « Roses », « Iris » et « Lotus » déploient la même association d’idée. Le désir est un bouquet de printemps.               Cependant bien des choix distinguent ces poètes. Krysinska opte pour des vers d’une grande sensualité :