Le Réalisme Balzacien Dans César Birotteau

roman et ses personnages : la fiction s'oppose à l'homme et au monde : le réel. Le romancier à travers les personnages qu'il crée et l'univers qui les fait évoluer transmet au lecteur sa vison de l'homme et du monde. Problématiques : comment le réalisme dans le père Goriot permet il une peinture de la société du 19ème? autre problématique : en quoi les conseils de Mme de B. apportent une vision noire du monde à R? Objet : c'est un roman parlant de l'ascension sociale d'un jeune provincial

une accélération du rythme de la littérature. Les écrivains sont tentés par deux thèmes essentiels et opposés : d’une part, le romantisme, le dilettantisme et le symbolisme qui s’attachent avant tout à la représentation du moi, et d’autre part, le réalisme et le naturalisme qui préfèrent décrire la réalité et la vie sociale. Le XIXe siècle fut le siècle des grandes expériences, des luttes littéraires fécondes, un siècle audacieux qui voulut aller jusqu’au bout des idées, des genres et de l’expression

et de la menace du Boulangisme et où s'imposent finalement les valeurs de la IIIe République. La modernité littéraire s'affirme dans ce siècle à l'Histoire mouvementée avec des courants marquants qui touchent tous les arts, comme le romantisme, le réalisme, le naturalisme ou le symbolisme. Les créateurs les plus importants échappent cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset

d’années, à coups de chefs-d’œuvre, son espace romanesque comme une énorme masse exubérante et mouvante. Cette vie est une passion, au sens le plus absolu du terme, qu’oriente — et libère aussi — le seul événement véritable qui marque l’intimité balzacienne : sa rencontre avec « l’Étrangère ». La comtesse Eve Hanska, une femme mariée issue d’une illustre et riche famille polonaise, a d’abord été une mystérieuse correspondante entrée en relation avec lui au temps d’Eugénie Grandet (1833). Après de longs

----------------------------------------------- 19 2.4 Sur le plan littéraire ----------------------------------------------------- 21 CHAPITRE III: LE PÈRE GORIOT DANS LA FRANCE DU XIXE SIÈCLE ---------------------------------------- 24 3.1 Le réalisme et Le Père Goriot ----------------------------------------- 24 3.2 Le déterminisme dans Le Père Goriot ------------------------------- 28 3.3 Goriot, un non-conformisme ----------------------------------------- 30 3.4 La déchéance du Père Goriot

père Grandet ». – Félix GRANDÉT : 40 ans en 1789 ; Non pas « l'avarice toute entière » comme le croyait Félix Davin (« Introduction » aux Etudes philosophiques, Pl., X, 270) mais un avare  (LHB I, 768 ; 1er janvier 1844), l'un des types de l'avare balzacien, une espèce assez diversifiée dont Les Paysans proposent une typologie ; où Grandet figure à côté de Gobseck, de Nucingen, et du « vieil Hochon d'Issoudun » (il aurait pu ajouter Maître Cornélius). Lui, c'est « L'avare de province [...] avare comme

laisse percevoir que par bribes. Certains romanciers, d'ailleurs, s'évertuent à porter leurs protagonistes au rang de personnages-idées. C'est le cas d'Honoré de Balzac qui prête à son personnage César Birotteau les traits de la Probité presque personnifiée dans Scènes de la vie Parisienne. C'est par le réalisme qu'il atteint le « surréel philosophique » en conservant les caractéristiques de gens ordinaires, quelque peu poussées à la caricature, et en observant une sublimation par l'écriture. L'auteur

récupérés sont distribués gratuitement ou vendus aux plus offrants[27]. Le passage du Caire est ainsi réalisé en 1799 à l’occasion d’une vaste opération de lotissement sur le terrain du couvent des Filles-Dieu. La cour Batave que décrit Balzac dans César Birotteau (1837) est récupérée par un groupe de négociants hollandais, acheteurs des bâtiments confisqués à la confrérie du Saint-Sépulcre. De même, la compagnie bancaire Devaux-Moisson acquit en 1825 l’ancienne hôtellerie du Grand-cerf, qui deviendra

autobiographie du possible. Le génie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le réel. ——————————————— Pour les romanciers du XVIIIe et XIXe siècle, comme pour leurs lecteurs, le réalisme est un idéal : celui de la représentation fidèle du réel, celui du discours véridique. En lisant les œuvres réalistes, le lecteur doit avoir l’impression qu’il a affaire à un discours sans autre règle que celle de retranscrire scrupuleusement le

confère à ses personnages un "rang" déterminé, dans la mesure où il fait des personnages principaux et des figures épisodiques. Et cette nécessité formelle est si forte que le lecteur cherche instinctivement cette hiérarchie » (Lukacs, Problèmes du réalisme). Or, cette hiérarchie (principal vs. secondaires), liée au concept jakobsonien de dominante, n'est pas nécessairement déterminée par des valeurs (positif vs. négatif) : « L'effet-héros » peut résulter « de certaines données statistiques construites