Les Chocs Pétroliers Et La Stagflation

développés. (cf Krugman ou Stiglitz) Les variations de la consommation, des investissements et du solde du commerce extérieur expliquent en partie les fluctuations économiques. Mais ces dernières peuvent aussi être provoquées ou amplifiées par des chocs exogènes (catastrophe naturelle )ou endogènes (cycle du crédit). II. D’autres facteurs provoquent ou amplifient les fluctuations économiques A. Les mécanismes de l’expansion portent en germes des facteurs de retournement de la conjoncture (et inversement)

d’économie capitaliste, entraînés par les E.U, connaissent une croissance sans précédent. De 1945 au début des années 1970, c’est le temps des 30 Glorieuses. Mais au cours des années 1970, l’élan semble se briser. Apparemment provoquée par les chocs pétroliers, une longue dépression d’un type inédit plonge le monde dans une phase d’instabilité et de désordre économique dont il n’est pas encore totalement sorti. Parallèlement, la mondialisation de l’économie s’accélère dans le cadre d’un système capitaliste

Il y avait une corrélation inverse entre le taux de chômage et l’inflation, la politique économique se résumait à choisir de résoudre un maux plutôt qu’un autre. Mais à la fin des années 70 et aux débuts des premiers chocs pétroliers, cette logique est bouleversée, la stagflation (une monté de l’inflation et du chômage en même temps) apparait et la courbe de Phillips ne pouvant expliquer ce phénomène semble fausse. Nous essayerons de savoir si l’inflation et le chômage sont bien deux variables

ERNEST LABROUSS : cette crise a une composante moderne : se caractérise par des phénomènes de surproduction. Mais quelque chose de classique/ancien : se traduit par des phénomènes de déflation. Or les crises de nos jours sont marquées par la stagflation. On n’a plus de phénomènes de déflation massifs. Les causes : crise de 1873 : ressemble à celle de 2008, dans les facteurs de la crise. Ce qui est à l’origine : éclatement d’une bulle du crédit. SCOTT NELSON : « Comme en 1873, une pyramide financière

1974: taux de croissance moye de 5,6% De 1975 à 2006: 2,3% en moyenne. On appelle récession une situation où la croissance est négative pendant au moins 2 trimestres consécutifs. Trois récessions: - septembre 1974 à juin 1975 (1er choc pétrolier): PIB = - 2,1% - septembre 1992 à mars 1993 (chute du mur de Berlin/éclatement de l'URSS): PIB = -0,9% - 2008 à 2009 (crise financière): PIB = -2,3% I. Le taux de croissance • Croissance des 30 glorieuses: exceptionnelle

croissance et inflation a été baptisée « stagflation » par les économistes. Plusieurs causes expliquent ce retournement de la conjoncture économique : ← la fin de la convertibilité en or du dollar et sa dévaluation, décidée par Nixon en 1971, créé un flottement dans la valeur des monnaies, favorise la thésaurisation au détriment de l'investissement et baisse les revenus des pays exportateurs en dollars (notamment les pays pétroliers) ; ← les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 (le prix du baril

économistes se soient focalisées sur l’exploration des apports et des limites de cet outil intellectuel très puissant. Ceci a constitué le gros du « menu » de ceux qui oeuvraient à fournir un référentiel à la politique économique jusqu’au premier choc pétrolier. La grand pouvoir de séduction des thèses keynésiennes vient de ce qu’elles fournissaient à la fois un cadre conceptuel, des moyens d’action … et qu’elles marchaient ! Jusqu’à la fin des années 60, elles ont donc été le principal guide des politiques

DOSSIERS JUIN 2001 Le Marché Pétrolier Dossier réalisé en collaboration avec la DIrection des MAtières premières et des Hydrocarbures (DIMAH) Le poids de l’énergie dans l’économie des pays industrialisés, et leur sensibilité aux variations de prix, est devenu flagrant lors des chocs pétroliers de 1973 et 1979. Ces “chocs d’offre” ont surpris la “synthèse néoclassique”, qui prévalait alors dans l’élaboration des modèles économiques et plus généralement de la politique économique. Les mécanismes

En France, en 1973, le taux de chômage est de 5,2% et de 8% en 1975. Un autre élément accompagne ce choc pétrolier: l'inflation. La moyenne de l'inflation pour l'OCDE entre 1963 et 1972 est de 4% par an. En 1973, 6%, et en 1974 de 13%. Tous les indicateurs sont au rouge: croissance en baisse, chômage en hausse, inflation qui explose: il y a un impact immédiat du premier choc pétrolier. A partir de 1976, la situation économique se stabilise. La croissance reprend: elle se situe aux alentours

couramment appelée les "Trente Glorieuses" même si la phase de forte croissance | |] |économique ne se généralise qu'au milieu des années 50.  | |[p|Enfin, le premier choc pétrolier de 1973 se traduit par un ralentissement fort du taux de la croissance économique mondiale. De | |ic|près de 5 % en moyenne au cours des trente glorieuses, l'activité économique continue à croître dans les années 80 et 90 mais à un | |] |rythme