Les Seigneurs Et La Société Médiévale

Le vocabulaire de la famille On est tenté de croire qu’en raison de l’importance de la notion qu’il désigne, le mot famille a appartenu de tout temps au vocabulaire français. En AF, la notion étroite que nous désignons par famille : ‛communauté de parents vivant au même foyer’ n’existe guère. D’autres mots désignent des ensembles de gens ayant un lien de parenté, mais il s’agit d’ensembles très larges (comme la gens latine) : lignage, parage, ramage. Tous ces mots s’appliquent surtout à la noblesse

répondant à des problèmes juridiques précis, par des solutions pratiques. Il n’existe pas de visions théoriques du Droit ni de principes. Qu’il existe de nombreuses questions de Droit diverses : des questions qui restent éternelles pour l’individu et de société (Droit famille), le Droit commercial, les échanges éco. Nous montre le caractère religieux du Droit à cette époque, les Dieux ont placé les monarques sur les trônes, les monarques formulent des règles. Il faut savoir qu’à cette époque le Droit

Compte Rendu – séance 7 : les Campagnes Texte : L’évolution de l’Iqta du IXe au XIIIe siècle, contribution à une histoire comparée des sociétés médiévales, par Claude Cahen, 1953. Claude Cahen, né à Paris en 1909, ancien élève de l’Ecole supérieure de la rue d’Ulm, étudie l’histoire et les langues du Proche-Orient à l’école nationale des langues orientales. Agrégé d’Histoire en 1932, il est professeur à l’Université de Strasbourg de 1945 à 1959 puis à la Sorbonne de 1970 à 1979 entre Paris I et

BORCARD Lou-Anne Dissertation. L2 Lettres La chanson de geste c’est l’épopée médiévale par excellence, on parle de prouesses, de guerres épiques et les personnages sont en général « hors normes », ils ne font jamais dans la demi-mesure. Si beaucoup de ces aspects sont célébrés par les hauts faits, la bonté, la vaillance des héros d’autres aspects même s’ils sont mis en lumière sont loin d’être adulés. En effet, la démesure chez les personnages des chansons

LA  CHRETIENTE  MEDIEVALE     Les problématiques proposées pour cette séquence sont : • Quelle  place  occupe  la  religion  chrétienne  dans  l’Europe  des  XIè-­‐XIIIè  siècles  ?         Intro  :   A  partir  du  XIème  siècle  le  terme  de  chrétienté  est  de  plus  en  plus  utilisé  pour  désigner  l’ensemble   des  sociétés  européennes  qui,  depuis  la

la conquête romaine, les Celtes parlaient aussi le Grec. Les Celtes avaient déjà une culture hellénique – comme les Romains, qui venaient donc en terrain favorable. Sur le plan social, les sociétés celtes se divisent en trois groupes : la noblesse, les clients et les druides. L’unité de base de la société est la famille. Plusieurs familles forment un clan. Plusieurs clans, une tribu. Il existe aussi une aristocratie d’où sont issus les chefs de tribus. Les druides sont plus que des prêtes, ils

régalien est les droits qui appartiennent à la puissance publique, les droits nécessaires à l’organisation de l’Etat. Dès l’époque franque, se dessine une évolution dont le stade ultime sera atteint à l’époque médiéval avec la seigneurie banale (territoire placée sous l’autorité du seigneur, son pouvoir de ban). Les prérogatives traditionnellement associée à la puissance publique passe à cette époque sous le contrôle de particuliers. Qu’il s’agisse des fonctions publiques, des terres publiques, des

La seigneurie banale Droit de banc (> banum) : pouvoir que possède le seigneur d’encadrement, de contraindre, de punir. Il appartenait avant au roi mais au cours de la dégradation de la M carolingienne, il a été transféré. Il s’exprime par des manifestations de domination du seigneur sur l’ensemble de ses dépendants (petits vassaux, paysans appelés les manants). On trouve aussi le nom de seigneurie justicière. Ces droits s’appliquent sur les châteaux, les maisons fortes… Le droit de ban est d’abord

est encore loin de la plénitude du pouvoir royal, mais c’est un grand pas. Le Roi parvint à se hisser au rang de suzerain des suzerains dès le 13ème siècle, comme le montre l’adage « si veut le roi, si veut la loi ». Il faut noter que la France médiévale n’est pas un Etat au sens moderne du terme, il n’y a pas d’unité juridique : chaque province à ses propres règles sous forme de coutumes. Nous devons l’essentielle de la connaissance actuelle du droit du Moyen Âge, au mouvement de rédaction privée

mais cet exemple particulier va nous permettre d’élargir dans une certaine mesure nos propos à la majorité des villes qui se sont développées jusque cette époque, villes qui font partie dans un cas plus général, à la notion qu’est celle de la ville médiévale. Comme un prolongement naturel avec l’antiquité et ce malgré la chute de l’empire romain d’occident, l’urbanisme n’a pas semblé être trop perturbé par la chute de cet empire puisqu’il a continué à se développer dès le haut moyen âge, sur les mêmes