Madame Verdurin

pelures d’épiderme larges comme des écus de trois francs, et qu’avait enflammées le grand air pendant la route, ce qui marbrait un peu de plaques roses toutes ces grosses faces blanches épanouies. 1. D’une distance de dix lieues. Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857) Texte B La blanchisseuse Gervaise Macquart vient de se marier avec Coupeau, un ouvrier zingueur. Les amis et les parents invités à la noce (un petit patron, des blanchisseuses, des concierges, des ouvriers, un forgeron…) décident

Sujet 4 - - - Corpus Gustave Flaubert, Madame Bovary, Ire partie, chapitre IV (1857). Émile Zola, L’Assommoir, chapitre III (1877). Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, IIe partie (1913). Texte A Gustave Flaubert décrit ici une noce dans la campagne normande... Les convives arrivèrent de bonne heure dans des voitures, carrioles à un cheval, chars à bancs à deux roues, vieux cabriolets sans capote, tapissières à rideaux de cuir, et les jeunes gens des villages

«  En dehors de la jeune femme du docteur, ils étaient réduits presque uniquement cette année là (bien que Mme Verdurin fût elle-même vertueuse et d’une respectable famille bourgeoise, excessivement riche et entièrement obscure, avec laquelle elle avait peu à peu cessé volontairement toute relation) à une personne presque du demi-monde, Mme de Crécy, que Mme Verdurin appelait par son petit nom, Odette, et déclarait être « un amour », et à la tante du pianiste, laquelle devait avoir tiré

perdu, Marcel Proust nous présente Madame Verdurin, une bourgeoise peu distinguée bien que cherchant à l’être, qu’il utilise afin d’exposer une critique de la vie mondaine de cette époque. Le passage étudié décrit cette femme, mêlant subtilité et ironie dans la description de celle-ci et de la vie bourgeoise. Nous allons donc étudier les procédés utilisés par Proust dans le but de critiquer cette société du XXème siècle, en débutant par le portrait de Madame Verdurin, et en terminant par la description

fréquente le salon de Madame de St marceaux, 100 bd Malesherbes. Geneviève Straus (veuve de Bizet) un des modèles de la duchesse de Guermantes demeure 104 rue de Miromesnil. Elle tient un salon pour être entouré, se faire aimer et lutter contre la dépression. Proust y rencontre Maupassant et Degas. L’appartement est décoré de toiles de Corot, Monnet, Fragonard, Boudin, Quentin de la Tour. Charles Haas fréquente ce salon. Au 35 rue de Monceau, Madeleine Lemaire qui inspira Mme. Verdurin. QUARTIER ST

souvenirs. Dans le livre étudié, il nous fait part des amours de Charles Swann avec Odette de Crécy. Un passage retiendra particulièrement notre attention : il s’agit du tout début de l’œuvre, lors duquel est dressé le portrait de la société des Verdurin. Proust, connu dans le monde littéraire pour sa virtuosité, nous offre ici une description qui peut paraître au premier abord fastidieuse. Le lecteur ne comprend pas immédiatement le rapport entre le titre du roman et ce commencement peu commun

personne qui confère une évidente autonomie à cette seconde partie. La description de l’un des principaux espaces, à la fois physique et social, constitue une autre introduction à « Un amour de Swann »: il s’agit bien sûr de la description du salon des Verdurin. Cette introduction s’ouvre sur la présentation d’une galerie de personnages hauts en couleurs. Proust, connu dans le monde littéraire pour sa virtuosité, nous offre ici une description qui peut paraître au premier abord fastidieuse. Le lecteur

« Pour faire partie du « petit noyau », du « petit groupe », du « petit clan » des Verdurin, une condition était suffisante mais elle était nécessaire ». Pour faire parti d’un salon, il est nécessaire d’avoir toutes les qualités requises par la maîtresse du salon mondain, par conséquent, Madame Verdurin. En effet, la maîtresse de maison détient une importance et une certaine domination sur ses invités : « Mme Verdurin était assise sur un haut siège en sapin ciré ». Ce nom en début de phrase, les premiers

Le corpus rassemble trois extraits de romans : Madame Bovary de Gustave Flaubert, L’Assommoir d’Émile Zola et À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann de Marcel Proust. Ces passages tirés de romans du XIX ème et du XX ème siècle donnent à voir des groupes sociaux : une noce de paysans endimanchés chez Flaubert, une noce d’ouvriers et de petites gens visitant un musée chez Zola, un groupe de bourgeois snob fréquentant un salon mondain chez Proust. En effet, le corpus ne rassemble que

présentation rapide du petit ‘noyau’, présidé par Mme Verdurin, une femme dont on ne connait pas l’âge,mais qui semble fragile émotionnellement. (On dit qu’elle est rapidement submergée par les émotions procurées par la musique et l’humour de ses convives). Mais, rapidement, le lecteur, tout commeSwann, se rend compte de la fausseté de cette bourgeoise, qui s’ennui de tout et n’approfondit rien (icône de la bourgeoisie méprisée par Swann). Les Verdurin n’acceptent pas qu’on puisse trouvermeilleure compagnie