Morale Progrès Technique

FAUT-IL AVOIR PEUR DU PROGRES TECHNIQUE ?  I - LECTURE DU SUJET 1. Rechercher les mots clés et les concepts essentiels L’expression essentielle est celle d’un devoir de peur à l’endroit du progrès technique. Il ne va donc pas s’agir de parler du progrès technique en général mais de la « technophobie » en particulier. 2. Analyse des termes (sens, étymologie) et des expressions, dans le contexte du sujet Faut-il : est-il souhaitable, convient-il, doit-on… Le verbe falloir indique

péchés : il le repense. Pour sûr, les diverses techniques dont nous nous sommes pourvus peuvent être de formidables outils au service de notre bien-être. Mais le psychanalyste prend seulement soin de noter ce que Descartes lui aurait accordé sans la moindre difficulté ; à savoir que notre bonheur ne saurait se réduire à l’obtention du seul bien-être matériel. Il ne s’agit pas de confondre la fin (le bonheur) et les moyens d’y parvenir (le progrès technique apportant une relative aisance). Et s’il n’est

Dès la préhistoire, les hommes, dénués de protection naturelle, ont dû agir sur leur milieu afin d'assurer leur survie. La technique, c'est-à-dire l'ensemble des procédés utilisés dans le but de réaliser une action concrète, comme la survie, fut transmise et s'est perfectionnée au cours du temps. Cependant, la technique, et donc le travail, sont un fléau infligé à l'Homme par Dieu. A son contraire, le bonheur (par son étymologie) suggère l'idée de chance et de hasard, comme s'il ne dépendait pas

Philosophie Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ? L'histoire désigne l'ensemble des événements constitutifs du passé de l'humanité. Même si parfois le passé montre une régression morale de l'humanité, il reste cependant toujours notre passé, un passé que l'on ne peut pas nier. L'histoire, fessant partit des sciences humaines, s'interroge ainsi sur l'homme et plus particulièrement sur ses valeurs et ses conduites. La réflexion philosophique nous conduit à nous demander

techniquement. On pourrait croire que la technique a certaines limites, ce qui n’est pas tout à fait faux mais sa puissance s’accroit de jour en jour et plus rien ne lui résiste. Mais tout ce qui est possible techniquement est il pour autant légitime ? « La faim justifie t elle les moyens » dans tous les cas de figure ? En effet on parle non pas de légalité mais de légitimité basé sur la divergence des points de vue en ce qui concerne la morale. Le progrès technique n’a-t-il que des bons côtés ? Ses réalisations

La technique est-elle libératrice ? Copie d'élève La technique est-elle libératrice ? (copie d’élève – TGE – 2004- note obtenue : 18) « Il faut avouer, nous disait Voltaire, que les inventeurs des arts mécaniques ont été bien plus utiles aux hommes que les inventeurs de syllogismes [formes de raisonnement hérités d’Aristote].» En effet, on peut constater d’un point de vue historique que les grandes étapes de l’humanité ont toutes été marquées par des découvertes et des révolutions technologiques

calculette. Les objets techniques non seulement étendent notre pouvoir, mais tendent aussi à réduire les inégalités naturelles et à tous nous placer sur un pied d'égalité : là où ils disposent d'une technique accessible à chacun, quels que soient leurs talents propres ou leurs dons de naissance, les hommes semblent partir avec des chances égales de succès. Or telle est la définition minimale que l'on pourrait donner de la justice : donner des parts égales à chacun. La technique, en ceci qu'elle permet

humaines, nous avons le travail, l’art, la technique, l’imagination, etc. qui fournissent le progrès et le développement de l’humanité. Mais en fait quels sont les rapports du progrès à la question du bonheur ? Ou plus précisément le progrès concourt-il au bonheur de l’humanité ? La réponse à cette question exige l’examen des problèmes suivants : -Le progrès entraine-t-il le bonheur ? I. Approches définitionnelles I.1Le progrès Selon Lalande, le progrès est une marche en avant c'est-à-dire un

humaines, nous avons le travail, l’art, la technique, l’imagination, etc. qui fournissent le progrès et le développement de l’humanité. Mais en fait quels sont les rapports du progrès à la question du bonheur ? Ou plus précisément le progrès concourt-il au bonheur de l’humanité ? La réponse à cette question exige l’examen des problèmes suivants : -Le progrès entraine-t-il le bonheur ? I. Approches définitionnelles I.1Le progrès Selon Lalande, le progrès est une marche en avant c'est-à-dire un

pour origine la technique. Dès l’antiquité, Platon, dans le célèbre mythe de Prométhée, illustre cette particularité de l’homme. Les techniques sont considérées comme une compensation donnée aux hommes face à un handicap physique originel, qui fait de l’homme le créateur le moins adapté parmi les espèces. Ce don des techniques à l’homme est un vol, une atteinte à l’ordre des choses. Désormais l’homme peut s’emparer du monde par la technique. Mais quelles sont les limites de la technique ? En existent-ils