Muscadin

soldats, une charge de cavalerie, et les combats, ou bien les richesses de ses trésors de guerre. Quand il réapparaît à Paris, mort-vivant encombrant, effrayant par son allure, il y mène une quête désespérée. Lui qui avait été «le plus joli des muscadins» de la société parisienne est un vieillard prématuré, meurtri, hideux, «sans cheveux, ni dents, ni sourcils». Au défaut d'être encombrant, il joint donc celui de n'être plus séduisant. En déclarant : «Je veux mes sous, je veux mes titres, je veux

expliquent un essor prodigieux de la criminalité, mêlant les « brigands royaux » avec les pillards et les « chauffeurs », notamment la bande d’Orgères. La réaction sociale est menée dans les villes par des groupes de jeunes gens, les « muscadins » (« incroyables » et « merveilleuses ») – deux à trois mille à Paris, mais toutes les grandes villes sont concernées –, qui affichent leur refus de la Terreur et de la Révolution par leurs tenues vestimentaires et leur mode de vie. Leurs habits

directeurs. Pour autant c’est un régime discrédité déjà de son vivant parce que les hommes qui sont au pouvoir vivent de manière luxueuse et cela choque. (Période de problèmes économiques), mépris de la classe politique pour le peuple. C’est la mode des muscadins (les incroyables et merveilleuses) qui manifestent leur opposition au pouvoir (ex de Barras). A Paris se développe la dansomanie (les bals) (ne pouvait participer que ceux qui avait eu des morts pendant la révolution). • Echec et fin du pouvoir

fortement armés, sous le coup de l'émotion, se laissaient partir des rafales de mitraillette entre les jambes, le petit groupe suivant l'injonction et la lumière susdites se déplaçait avec une notable rapidité entre les casiers bourrés de bouteilles de muscadine et de grenadet. Gabriel portait Zazie toujours évanouie, Turandot Laverdure toujours maussade et Gridoux ne portait rien. Ils descendirent un escalier, puis ils franchirent le seuil d'une petite porte et ils se trouvèrent dans un égout. Un peu plus

village des artisans. Bien évidemment cette reconstruction aurait un coût mais également une durée, soit un coût de 3,3 milliard de dollars sur une durée de 5 ans. Maintenant cela est-il possible ? C'est ce qu'affirme le Maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean Yves Jason, en ajoutant que ce nouveau projet permettra à la capitale d'évoluer dans un cadre de vie sain et agréable. Ces nouveaux plans promettent que les habitations d'aujourd'hui ne seront plus construite comme avant c'est à dire sans plans

pièces : chambre de « madame », de « monsieur », « cabinet d’étude ». – La chambre de Félicité au second suggère la présence de domestiques. Si madame Aubain a connu la prospérité (« bergère », « piano », « cheminée en marbre jaune », « costume de muscadin » de son mari), le décor donne les indices d’une déchéance (« moisi », « vieux piano », « meubles recouverts d’un drap », « temps meilleur » et « luxe évanoui »). C  a. Le premier paragraphe s’appuie essentiellement sur une progression linéaire :

physiquement, on les appelle les Muscadins. Les Muscadins investissent les Jacobins en novembre 1794, ils assomment les hommes et fouettent les femmes ; la police rejette la faute sur les victimes. Cette chasse se développe jusqu’à l’été 1795, période durant laquelle ils massacrent et son rejoints par les royalistes : c’est la Terreur Blanche. Les sans-culottes subissent une purge des sections parisiennes c’est-à-dire que des commissions (Convention + Muscadins) sont organisées pour juger la conduite

manifestations en avril et mai 1795, alors que les conditions économiques sont particulièrement difficiles. La vallée du Rhône est le lieu d'innombrables règlements de comptes que les autorités politiques laissent commettre par la « jeunesse dorée » des muscadins contre les sans-culottes. Ces derniers sont rassemblés et exécutés au cours d'une contre-Terreur, ou Terreur blanche, qui touche des dizaines d'hommes à Aix, à Marseille et plus tard à Toulon, et plus d'une centaine à Lyon, en mai 1795. La page de

sommes d’argent que rapporte la location des fermes. Dispendieuse (p.17) : coûteuse. Croisée (p.18) : fenêtre. Bergères (p.18) : fauteuils larges et profonds. Temple de Vesta (p.18) : temple dédié à la déesse du foyer dans la mythologie romaine. Muscadin (p.18) : jeune royaliste qui se distingue par son élégance. Rosaire (p.19) : chapelet, sorte de collier composé de perles utilisé pour faire des prières. Mouchoir d’indienne (p.19) : morceau de tissu en coton, à l’origine fabriquée en Inde. Camisole

socioéconomique du pays reste fragile. La hausse des prix pénalise les sans-culottes. Dans les campagnes, brigands et « chauffeurs » entretiennent un climat d’insécurité. Dans les villes et jusqu’au sommet de l’Etat, le luxe et la corruption des « muscadins » et des « merveilleuses » s’étalent de manière provocante. Après avoir subi en l’an II l’austérité jacobine, nobles rescapés de la terreur et bourgeois enrichis par la Révolution veulent profiter de la vie. Après avoir perdu toute sa valeur, le