Numineux

catégorie universelle de toute conscience humaine", face à sa finitude et à sa condition de mortel. Sur le plan phénoménologique, nous pouvons entrevoir ce qui, dans les cultures humaines, est visé dans les expériences du sacré : avant tout, le "numineux". Le numineux est un concept avancé par Rudolf Otto et ensuite largement utilisé. Dans son ouvrage Das Heilige - Über das Irrationale in der Idee des Göttlichen und sein Verhältnis zum Rationalen (Du sacré - Sur l'irrationnel des idées du divin et de leur

(fin 19e-début 20e) : Selon OTTO, le sacré est la notion fondatrice discriminante de la religion. Il fait référence ici au sentiment du numineux (numen = divinité). Selon lui, le sacré est un phénomène absolument indérivable et autonome, c'est le pilier le la religion. Principe = ce qui est premier, ce qui gouverne autre chose. En quoi consiste ce sentiment numineux, du sacré ? 1) Par son ambivalence (deux valeurs) affective : crainte et tremblement, et fascination (latin : tremendum ou fascinans)

Trepte ale numinosului în revelaţia biblică Deşi noţiunea de sacru este în prezent foarte bogată şi generală, în contextul creat de scrierile biblice sacrul aparţine ontologic fiinţei lui Dumnezeu, ţine de natura Lui. Intrinsec, El este sacru. Sacrul în relaţie cu altceva, este doar o derivare sau o exercitare a Fiinţei divine pe care aceasta alege să o facă. Sacrul în raport cu natura umană nu poate fi privit în afara persoanei lui Iisus. Prin înomenirea Lui, sacralitatea s-a exteriorizat

OTTO, dans son ouvrage : le sacré (traduction André Jundt, Editions Payot 1995), lui donne une terminologie particulière ; il l’appelle sentiment du “numineux” . Ce sentiment s’impose au croyant en lui inspirant le sentiment de son état de “créature” s’accompagnant toujours d’une profonde réaction d’effroi. Cette terreur sacrée confère au numineux sa grandeur et lui donne le caractère, je cite : du sinistre et du redoutable. Ce sentiment religieux en tant que tel se présente dès lors comme quelque

MATIÈRES RÉSUMÉ INTRODUCTION v CHAPITRE 1 L'APPROCHE RELIGIOLOGIQUE DU ROMAN GOTHIQUE 1.1 Roman gothique et religiosité 1.1.1 Au-delà des stéréotypes 1.1.2 Muthos et logos. Raison et irrationalité 1.2 L'expérience du sacré 1.2.1 Le numineux 1.2.2 Le surnaturel 1.2.3 Le mystère 1.2.3.1 Le terrifiant (le mysterium tremendum) 1.2.3.2 Le fascinant (le mysteriumfascinans) 1.2.4 La transcendance 1.2.5 Le sublime 15 17 6 10 21 22 28 30 36 CHAPlTRE II LES

de réalités consacrées.Pour autant, il serait difficile de nier purement et simplement la fonction de référence, de révérence, que joue de manière générale ce que l'on peut nommer le sacré et qui se définit A) comme pureté et impureté et B) comme numineux. A. Le pur et l’impur :En latin, étymologiquement, il y avait dans l'idée de sacré celle de séparation, c'est-à- dire tout à la fois celle d'une démarcation et celle d'une distinction. Sacer est dérivé du verbe latin sancire

la religion, sa partie la plus intime sans laquelle elle ne serait pas une religion. Dans son ouvrage Das Heilige (Le Sacré), il forge le mot « numineux » pour désigner le sacré originel. Numineux qui selon lui jaillit de la peur de la terreur : les phénomènes naturels étranges que l’on ne s’explique pas. Mais la terreur seule n’explique pas que le numineux soit en même temps un objet de recherche, de convoitise, de désir en vue de ce que l’on en attend. Les hommes privilégiaient les espaces vides

texte à partir de ce dédoublement du regard, et donc de la voix. B/ La sidération l’éclat, la lumière, le silence : le « numineux ». Cf. le dernier mot de Goethe avant de mourir « Licht ». Sorte d’expérience mystique de Frédéric qui semble abdiquer sa contingence pour s’en remettre à la divinité Marie (pour le terme de « numineux » voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Numineux). Voir le terme d’ « apparition », détaché du texte et constituant un paragraphe, comme un titre interne : ce titre renvoie

partie du Tout, que nous participons de l’être divin, du « royaume de Dieu », de la « cité céleste ». 2. Le frisson métaphysique Le théologien Rudolf Otto insiste sur un autre sentiment, qu’il appelle le numineux (de numen, la divinité) et qui désigne la pure émotion du sacré. Le numineux indique un sentiment de dépendance, le sentiment d’être une créature, et un effroi devant une grandeur incommensurable. Ce n’est pas une peur ou une angoisse devant ce que l’avenir nous réserve d’inconnu, mais

Préhistoire avec les chasses à l’aurochs. La corrida de notre époque n’est pas un sport, mais véritablement un jeu, un spectacle, qui comporte la mort du taureau. Or la mort est un phénomène mystérieux pour l’homme, phénomène qui le met en présence du " numineux " effrayant et attirant à la fois. C’est pourquoi la corrida devrait être un jeu plus ritualisé que n’importe quel autre jeu, pour rendre à l’homme ses points de repère et sa sécurité face à ce problème existenciel. Montherlant n’hésite d’ailleurs