Pichrocole

« les sauvages » que Montaigne prend comme modèle considère tout être humain comme leur moitié. Ce respect amené à la solidarité et au partage. Vertu que les mauvais Rois oublient : Ceux d’Érasme pillent la fortune de leurs sujets « manière et Pichrocole veut soumettre sans pitié ses ennemies . Il en va de même chez Montaigne pour les riche insensible à leur moitier « décharner de fin et de pauvreté » (l.21). C'est ce qu'on appel l'humanité. Ce partage concerne les richesses mais aussi le pouvoir

fusionner le rire, l’indignation et la dénonciation ? Dans ce chapitre, il s'agit d'une querelle entre les sujets de Pichrocole et ceux de grandgousier. Les fouaciers refusent de vendre leur marchandise aux bergers et l’un d’entre eux nommé Marquet donne un coup violent à Forgier, un des bergers. En signe de représailles, les fouaciers sont pillés et roués de coups. Pichrocole ordonne alors à son peuple d’entrer en guerre contre leurs voisins et mène une attaque surprise. Ce chapitre est donc le

l’enseignement au Moyen-âge) sa rencontre avec son mai Panurge et la guerre contre le peuple des Dipodes. 1534 : Gargantua. Le livre raconte l’enfance et l’éducation de Gargantua, sous la conduite de son maître Pornocrates ; la guerre contre le voisin Pichrocole, et la fondation de l’abbaye de Thélème où les hommes vivent selon les idées des humanistes. 1546 : Le Tiers Livre et 1552 : Le Quart Livre. Panurge et Pantagruel font un long voyage et interrogent différents personnages pour savoir quel est le

mettant ensuite en place une éducation parfaite pour le géant (chap. 23) Ces studieuses occupations sont interrompues par le déclenchement d'une guerre entre Grandgousier et son voisin Picrochole dont l'objet est une querelle entre les fouaciers de Pichrocole et les bergers de Grandgousier (chap. 25 et 26). Les soldats de Picrochole s'en prennent alors à l'abbaye de Seuilly dont les moines doivent leur salut à l'intervention épique de Frère Jean (chap.27). Grandgousier, en monarque pacifique, ne veux

conquête de Pichrocole (ch33) « Et puis, vous combattrez les royaumes de Tunisie, de Bizerte, d’Alger, d’Hippone, de Cyrène, et hardiment toute la Barbarie. Passant outre, vous aurez en main Majorque, Minorque, la Sardaigne, la Corse, et les autres îles du golfe de Gênes et des Baléares. « Tirant à gauche, vous dominerez toute la Gaule narbonnaise, la Provence et les Allobroge, Gênes, Florence, Lucques, et à nous deux, Rome ! le pauvre monsieur du Pape meurt déjà de peur.- Par ma foi, dit Pichrocole, je

l’auteur fait de son personnage de géant un symbole possible de l’Homme de la Renaissance au corps et à l’âme unis dans la soif de savoir et de créer, de comprendre et de croire. L’œuvre Gargantua publiée en 1535. Nous sommes à la fin de la guerre Pichrocole-Gargantua et pour récompenser frère Jean de sa lutte, il fonde une abbaye nommée « Thélème ». Ainsi dans le chapitre 57 qui constitue l’épilogue de Gargantua il décrit un lieu merveilleux, idéal et utopiste. Nous allons étudier ce texte en deux

ainsi et que son intelligence est innée. Guerre « Mais un ribaud de canonnier qui était au mâchicoulis lui tira un coup de canon et l’atteignit à la tempe droite furieusement. » page 271 - Chapitre 36 Gargantua arrivait au château de Pichrocole qui faisait la guerre contre Grandgousier pour quelques fautes minimes (pour quelques fouasses !) et se fait attaquer. Mais en tant que géant (chose qui prend ici toute son ampleur) ce passage d’attaques sur Gargantua est tourné en comique, cependant

héros. Dans le même registre, un personnage peut nous toucher et nous impressionner par sa simplicité dans la vie, Frère Jean dans Gargantua de Rabelais en est le parfait exemple. Frère Jean est un moine qui un jour vu des assaillants ( troupes de Pichrocole ) détruire les vignes qui appartenaient à l'église. Ce Frère Jean décida de prendre les armes et entraîna avec lui tous les moines qui repoussèrent ces troupes. Sa singularité et sa crédulité dans sa façon de penser (il attaque une armée tout seul)

« à présent je vous pardonne et vous délivre » (ligne2), cela est renchérie quand il promet à chacun d’entre eux qu’il sera payé pour les trois prochains mois «chacun d’entre vous sera payé pour trois mois» (l. 4 et 5). Il pardonne aussi au roi Pichrocole, son plus grand « ennemi ». Cette image de l’homme bon va en contradiction avec la Bible qui dit « Nul n’est bon, même pas un seul ». Puis Montaigne dans ses essais, parle du nouveau monde. Tout au long de son œuvre il parle des « sauvages »,

lecteur : « ceux-ci sont confessés et rependants, ils ont gagné l’absolution ; ils s’en vont au paradis, doit comme une faucille ou comme le chemin de la Foye. » = Rabelais dénonce l’ironie des moines, une moquerie face aux comportements des soldats de Pichrocole.