Pichrocole

guéri de cette éducation abêtissante par un médicament donné par Ponocratés pour le soigner des enseignements ridicules de ses maîtres précédents.Le thème de la guerre est à son tour abordé de manière grotesque à travers le personnage de l’ignorant Pichrocole qui entre en guerre impulsivement après un incident mineur entre bergers et fouaciers. C’est un personnage héroïco-grotesque par son avidité de conquête, qui passe du royaume de Grandgousier à la domination délirante du monde, entretenue par des

jurons. Il est d'ailleurs intéressant de noter que dans la première version, les fuyards proféraient une litanie de jurons, Rabelais faisant entendre de façon ironique , le mal dans la bouche de ses adversaires religieux.A l'instar des soldats de Pichrocole ( chap 27) les rescapés implorent des saints inconnus, telle « Sainte Mamie » ou profèrent des formules magiques chassant les démons : « Carimari, carimara » ( exécration empruntée à la Farce de Maître Pathelin »Ce passage conjugue donc plusieurs

la dignité royale consiste à régner sur des gens prospères et heureux, non sur des mendiants. » (Utopia, I). Le chapitre précédent (XXVIII) illustrait déjà ces principes dans le discours de Grandgousier après l’annonce de l’invasion perpétrée par Pichrocole. C’est ce souci qui explique l’attitude très diplomatique et conciliante de Grandgousier au moment de l’affaire des fouaces, car la guerre de conquête entreprise par son voisin est pour lui une « furieuse entreprinse avecques exces non tolerables

Au Bonheur des dames, Oran dans La Peste (Camus), etc…Dans le roman moderne, à la différence de l’épopée et des mythes, l’homme est ancré dans le monde dans lequel il vit. Même chez Rabelais, Gargantua se rend à Paris et mène les guerres contre Pichrocole dans une région qui ressemble à la Touraine. Ainsi le lecteur est-il habitué à lire le roman avec deux paires de lunettes qu’il utilise l’une sur l’autre (et non successivement) : avec l’une il sait qu’il lit de la fiction et que cette fiction est

Bonheur des dames, Oran dans La Peste (Camus), etc ... Dans le roman moderne, à la différence de l'épopée et des mythes, l'homme est ancré dans le monde dans lequel il vit: Même chez Rabelais, Gargantua se rend à Paris et mène les guerres contre Pichrocole dans une région qui ressemble à la Touraine. Ainsi le lecteur est-il habitué à lire le roman avec deux paires de lunettes qu'il utilise l'une sur l'autre (et non successivement) ; avec l'une il sait qu'il lit de la fiction et que cette fiction est

Au Bonheur des dames, Oran dans La Peste (Camus), etc…Dans le roman moderne, à la différence de l’épopée et des mythes, l’homme est ancré dans le monde dans lequel il vit. Même chez Rabelais, Gargantua se rend à Paris et mène les guerres contre Pichrocole dans une région qui ressemble à la Touraine. Ainsi le lecteur est-il habitué à lire le roman avec deux paires de lunettes!qu’il utilise l’une sur l’autre (et non successivement) : avec l’une il sait qu’il lit de la fiction et que cette fiction est

économique » (l.18)→ Rabelais nous montre que son œuvre tient plus de la chronique c’est-à-dire de textes qui nous parle de la vie de l’époque. A travers son histoire, il nous parle de son époque qui est la clé pour lire son œuvre. Par exemple, à travers Pichrocole, il représente Charles Quint (politique), il attaque le Pape (religion) et la guerre pichrocoline vient d’une histoire de fouaciers (économie).Conclusion : Au tout début du texte Rabelais donne une première image du lecteur idéal :

de pensée auquel Rabelais se rattache. Outre l’éducation, les humanistes accordaient beaucoup d’importance à la politique et réfléchissait à ce que pourrait être un monarque parfait. Gargantua s’illustre doublement au cours de la guerre contre Pichrocole. Tout d’abord par sa bravoure tactique, ensuite par sa grandeur morale qui lui fait pardonner à ses ennemis, montrant ainsi la même indulgence que son père Grandgousier quand il refuse d’entrer en guerre contre Picrochole malgré les provocations

devait faire rire le roi, c’était une des rares personnes qui pouvaient critiquer les puissants, justement parce qu’ils étaient fous, sans être menacés. Rabelais va être un disciple d’Erasme et de l’Eloge de la folie. Gargantua : il représente pichrocole, prince se voit comme regnant sur le monde entier, adapte des critiques faites par Erasme. Discours critique qui est évangelique. P 58 – 59 : Texte qui incarne un monde à l’envers. Les puissants sont devenus les faibles et inversmement. Compagnon

n’est donc qu’un moyen pour argumenter et non un but. Nous pourrons relever par exemple deux textes de genres différents qui auront pourtant le même but : dénoncer le pouvoir. Ainsi, dans le roman  Gargantua , Rabelais donne sa vision du roi : Pichrocole est complètement manipulé par ses conseillers qui ne le respectent que pour le dépouiller. De plus, il ne prend aucune décision et choisit de faire des guerres de conquêtes vaines plutôt que des guerres de protection. Dans le poème le Mal , Rimbaud