Portrait Picrochole

contre les moines et la religion notamment lorsque Frère Jean devient presque comme fou quand il s’agit du vin menacé. Ou quand il crie qu’il veut du vin à son retour chez Grandgousier et Gargantua, après avoir passé du temps comme prisonnier à Picrochole. La première chose qu’il veut c’est du vin, sachant qu’il vient de tuer des hommes. Le vin est estimé comme une boisson de célébration. Dans l’abbaye de Thélème où tout est parfait et tout le monde est heureux il n’existe aucune trace du vin. Il

Par sainte Mamie, des jurons, et des termes semblables à des formules magiques « Carymary ! Caramara ! » chp 35 : Picrocholistes effrayés et massacrés par Gymnaste, simplement parce que celui-ci s’est déclaré « pauvre petit diable » chp 49 : Picrochole croit une « vieille sorcière » qui lui prédit qu’il retrouvera son royaume à la venue des « cocquecigrues », animaux qui n’existent pas. => Discours accusateur, qui crée de subtils passages entre réalité et fiction, puisque certes les situations

RABELAIS Rabelais nous fait part d’un autre domaine de la guerre, il fait référence à des « petits conflits » de la vie de tous les jours de son époque, dans Gargantua. Dans cet extrait, Rabelais évoque la guerre picrocholine qui oppose de roi Picrochole à Grandgousier qui se trouve être le père de Gargantua. On trouve dans ce texte un certain nombre de parodies dénonçant la guerre. Il n’utilise qu’un vocabulaire d’une extrême violence, on a l’impression de participer à cette guerre, « rompait bras

aussitôt chez leur roi, Picrochole, qui réplique immédiatement en mobilisant troupes et matériels. L’armée se met en route, pille et saccage la campagne de Grandgousier… L’abbaye de Seuilly, protégée par ses fortes murailles, résiste. Les moines s’enferment dans l’église et prient tandis que leurs ennemis volent les vendanges. Alors frère Jean, moine téméraire, s’enhardit et frappe si fort les pillards avec son bâton qu’il les tue. Malgré la peste, les soldats pillent tout. Picrochole, roi de Lerne, quitte

désamorcer le tragique de la guerre et de la mort. L’épisode où l’armée de Picrochole dévaste les terres de Grandgousier, sans rien épargner, ce qui a forcément une commotion tragique ou peut-être une fonction de camouflage : comme le dit le prologue de Gargantua, sous le comique se cache un message sérieux. La guerre picrocholine est donc l’occasion d’une opposition entre mesure et démesure. D’un coté la folie meurtrière d’un Picrochole livré sans frein à ses appétits, sa violence et son orgueil. De l’autre

mais pour en combattre le mal. Incident originel, victoire temporaire des mauvais, victoire finale des bons, permettent à Rabelais de parcourir, à sa manière, les étapes normales d'une épopée. Le centre de cet épisode n'est plus le seul Gargantua, Picrochole, l'adversaire, et surtout Frère Jean, l'associé, jouent des rôles essentiels. Les événements ne se rapportent pas tant à l'éducation qu'à la politique. Restent les huit chapitres de la fin, qui décrivent l'abbaye de Thélème, récompense accordée

cerveau afin de lui inculquer les bonnes habitudes «  de tel façon qu’il ne perdait pas une heure de la journée ». - Une guerre éclate entre le royaume de Grandgousier (père de Gargantua) et celui de Picrochole. - Jean frère des Entommeurs défend son abbaye de Seuilly contre l’armée de Picrochole et des enfants finiront le massacre. - Au chapitre 29, Grandgousier demande à son fils qui est alors à Paris de rentrer dans son royaume afin de stopper la guerre - Touquedillon et Manille ainsi que

321). Aussi, derrière la critique des superstitions se distingue un vrai message évangélique.B) Les individus égarésLe constat de personnages abusés est très visible à travers les pèlerins. En cela, ils sont à mettre en relation avec lessoldats de Picrochole qui, eux, sont clairement égarés. Leur foi n'est qu'apparence : « Les uns criaient : « Sainte Barbe ! ». Les autres : « Saint Georges ! ». Les autres : « Sainte Nitouche ! ». Les autres : « Notre-Dame de Cunault ! de Lorette ! de Bonne Nouvelle 

aussitôt chez leur roi, Picrochole, qui réplique immédiatement en mobilisant troupes et matériels. L’armée se met en route, pille et saccage la campagne de Grandgousier… L’abbaye de Seuilly, protégée par ses fortes murailles, résiste. Les moines s’enferment dans l’église et prient tandis que leurs ennemis volent les vendanges. Alors frère Jean, moine téméraire, s’enhardit et frappe si fort les pillards avec son bâton qu’il les tue. Malgré la peste, les soldats pillent tout. Picrochole, roi de Lerne, quitte

humaniste, qui connaît toutes les sciences (c'est « un abîme de science »), et un gentilhomme, capable de manier les armes et de gouverner sagement. Guerre picrocholine : L'idéal de Rabelais s'exprime à travers l'opposition entre Grandgousier et Picrochole. Pour lui, le christianisme interdit la guerre : « Ce que les Sarrasins et barbares jadis appelaient prouesses, maintenant nous appelons briganderies et méchancetés. » Il condamne aussi bien la guerre civile entre « voisins et anciens amis », que