Rébellion touarègue de 2012

La guerre du Mali est un conflit armé qui a lieu dans le nord du Mali depuis 2012, à la suite d'une insurrection de groupes armés salafistes et indépendantistes. Le nom de guerre de l'Azawad est également parfois utilisé selon le point de vue des indépendantistes revendiquant l'autodétermination du territoire de l'Azawad. Elle prend place dans le contexte de la rébellion salafiste en Afrique de l'Ouest et des rébellions touarègue. La guerre au Mali est une des conséquences de la guerre civile libyenne

démocrates maliens’’ ont fini par capituler devant le rouleau compresseur de la guérilla séparatiste touarègue. Capitulation qui a conduit à des accords successifs notamment l’Accord de Tamanrasset(1991), le pacte national (1992) et l’Accord d’Alger(2006). L’idéologie d’une suprématie raciale des touaregs a germé. Avec une fierté à peine masquée, le MNLA a revendiqué le massacre d’Aguel-Hoc en février 2012, au vu et au su de la cour pénale internationale(CPI), et, grand paradoxe, dans le même temps crie

Cette présence explique également pourquoi la diaspora malienne s'est dirigée particulièrement vers la France. b) Montée inquiétante du djihadisme Il faut tout d'abord distinguer la question touarègue de celle d'AQMI. D'une part, la dictature Traoué (1960-1990) a vu naître des germes de rébellions touarègues, peuple nomade d'Afrique subsaharienne et plus connu sous le nom de Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Cette communauté connait des difficultés d'adaptation et revendique depuis

le Nord du Mali : certains d’entre eux aspirent à l’indépendance de cette région. Parfois, des groupes de rebelles tentent de renversé ces milices, en faisant pression sur la population touarègues. Ce conflit s'inscrit dans une suite de soulèvement (rébellion) armé généralement baptisées « rébellions touarègues », qui a opposé certains membres du peuple touareg aux gouvernements du Mali et du Niger. La multiplication de ces conflits entre populations, a poussé le Mali au bord de la guerre civile

drogue en direction de l’Europe, le Mali était présenté, jusqu’à la fin de l’année 2011, comme un modèle africain – et francophone – de stabilité démocratique se préparant à des élections générales en toute transparence. Mais le 17 janvier 2012, une rébellion touareg – la cinquième depuis 1963 – éclate dans le sillage du conflit libyen, bientôt suivie d’un coup d’État militaire à Bamako – le troisième depuis 1968 –, puis de la défaite totale de l’armée, avant que les forces rebelles ne se coalisent

coup d’Etat • Coup d’Etat du capitaine Amadou Haya Sanogo • 22 mars 20 12 : des militaires renversent le régime d’Amadou Toumani Touré (ATT), l’accusant d’incompétence dans la lutte contre la rébellion touarègue et des groupes islamistes dans le Nord. Les étapes de la crise Malienne AZAWAD Kidal • MARS 2012 • 30 : le groupe islamiste Ansar Dine, • appuyé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, groupe rebelle touareg) (indépendantistes!) • et des éléments d’Aqmi (AlQaida au Maghreb

américaines sur des cibles d'Al-Qaïda en Somalie (2006) Rébellion touarègue au Mali et au Niger (2007) Crise ivoirienne de 2010-2011 Révolution tunisienne de 2010-2011 Révolution égyptienne de 2011 Guerre civile libyenne de 2011 4 Conflit au Mali de 2012-2013 Conflit centrafricain de 2012-2013 IV. Citez 5(cinq) organisations

Mali, une première rébellion touarègue, limitée à la région de Kidal éclate pour refuser l'autorité du président Modibo Keïta. Les autorités maliennes répriment férocement et placent la région du nord sous surveillance militaire. La répression, combinée à la sécheresse des années 1970, entraîne l'exil de familles au Niger, en Arabie Saoudite, en Libye, au Burkina Faso, en Algérie et en Mauritanie et certain Touaregs ce sont engagés dans l'armée libyenne. À partir de 1986, la rébellion tend à s'organiser

Depuis 2012, le Mali connaît une grave crise politique. Différents groupes et milices armés font régner la terreur sur les populations civiles, dans le Nord du Mali : certains d’entre eux aspirent à l’indépendance de cette région. D’autres combattants veulent imposer la charia à l’ensemble du pays, par des modes opératoires divers. Enfin, des milices tentent de faire reculer ces factions rebelles, en marge des actions de l’armée malienne et en harcelant les populations touarègues… L’année 2012 a également

internet officiel de l'organisation, le MNLA définit son objectif principal. Il s'agit de «sortir le peuple de l'Azawad de l'occupation illégale du territoire azawadien par le Mali (3) ». Dans un article de la revue Jeune Afrique sur les alliances touarègues, Rémi Carayol détaille la composition de ces groupes. Selon un spécialiste de la région (cité mais pas nommé) le MNLA regroupe deux courants distincts(4). Le premier est celui des Libyens, décrits comme plus radicaux, qui sont arrivés au Mali après