Saartjie Baartman

de fascination et de répulsion a cause de la même raison : l’étrangeté et la monstruosité de son faciès. Cette dualité mettrait Saartjie Baarman en tant qu’être sensuelle et à la fois montreuse, voir obscène qui attirait ainsi les foules autour d’elle. 2. La curiosité de son physique marque son histoire Nous pouvons ainsi considérer que l'arrivée de Saartjie Baartman a préparé le contexte historique et sociologique au début du XIXème siècle pour le développement des zoos humains. Femme et sauvage

soupière un crâne de Hottentot*? » Dans ce poème Aimé Césaire veut dénoncer la cruauté à l’égard des noirs et le racisme. *Hottentot : c’est le nom d’un peuple africain. La « Vénus hottentote » est un exemple du mépris fait à ce peuple. Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, surnommée la « Vénus hottentote », serait née aux abords de la Gamtoos River (Cap-Oriental) aux alentours de 1789 dans l'actuelle Afrique du Sud au sein du peuple Khoïkhoï (Khoïsan), le plus ancien de la région sud de

pose : Reconnaitre l’autre dans sa différence est-il simple à accepter ? Des arguments nous avancent que oui et d’autre que non. Je parlerais donc en premier temps du film « Venus noire » réalisé par Abdellatif Kechiche, retraçant la vie de Saartjie Baartman, une femme noire, stéatopyge et écartée de sa tribu pour ensuite être exhibée à Londres face à des gens n’ayant aucun ostracisme. On remarque alors un intérêt malsain porté sur elle, comme lorsqu’elle danse et que ceci suscite le divertissement

Réalisation maquette, photogravure Brigitte Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Des filles en noir de Jean Paul Civeyrac Vénus noire / Abdellatif Kechiche […] Vénus noire est bien plus qu’une biographie filmée de Saartjie Baartman –cette SudAfricaine stéatopyge dont le corps fut exhibé, mesuré, disséqué par les Occidentaux du début du XIXe siècle. En racontant au plus près les épreuves qu’a endurées son héroïne, victimes des pulsions morbides d’une Europe à peine sortie

p33 « Je montrais les dents, comme ils nous avaient appris à le faire pour impressionner les visiteurs. » - La Vénus Hottentote était une esclave, elle fut emmenée en Europe par un Britannique à Londres en 1810 où on la baptisa du nom de Saartjie Baartman avec l’autorisation spéciale de l’évêque de Chester. Vendue, elle devient bête de foire eu égard à sa morphologie hors du commun : hypertrophie des hanches et des fesses (stéatopygie), organes génitaux protubérants (macronymphie). Elle est exposée

Swatches, elle est un symbole pour les noirs. Elle serait née en 1989 en Afrique du sud, elle est issue de la tribu Khoïkhoï a laquelle elle fut arrachée par les européens. Cette femme est l’exemple parfait de la discrimination fait aux noirs par les européens. Un jeune chirurgien Parmi les femmes noires qui connurent le racisme, une des plus célèbres d’entre elles avec son histoire particulière est la Vénus Hottentote de son vrai nom l’emmène a Londres car il est intriguer par la morphologie

qu’elle avait eu de lui. Résolue à rester en vie, elle se rendit à l’orphelinat dans la grande ville à plusieurs jours de marche pour apprendre le métier de servante, convaincue qu’elle mourrait si elle restait sur les terres khoekhoe. Rebaptisée Saartjie, elle fut rapidement mise au service d’une famille hollandaise, dans laquelle elle fut vraisemblablement violentée. Puis elle fut vendue au frère de son maître, Heindrick, qui avait souhaité l’acquérir après avoir entendu parler du fameux tablier

les têtes maories ou encore le squelette de Saartjie Baartman surnommée la Vénus hottentote. La plupart du temps, ces restes humains ont été enregistrés comme des biens faisant partie de la collection des musées. Il est donc nécessaire à la France de prendre une loi afin de sortir ces « biens » de la collection et de restituer les éléments aux pays d’origine. C’est ainsi qu’une loi du 6 mars 2002 a permis de restituer les restes de Saartjie Baartman à l’Afrique du Sud. Plus récemment, une loi

de faire des classifications, expériences sur les marginaux, ou de généralisation. Cette condition pose beaucoup de questions éthiques : Que penser des expérimentations pratiquées sur des marginaux, pour « la science » (La Venus Hottentote = Saartjie Baartman :  Exhiber devant tout le monde, vendu, traité comme un animal ! pas de respect RACISME et EXOTIQUE) ? FILM Cela à laisser des traces dans l’histoire des gens, dans les discours politique « Le passer a du mal à passer ». Toujours des débats

culturelle et pourrait alors être déclassé en respectant la procédure prévue à l'article L. 451-5. Ce n'est pas le cas de la tête du guerrier maori parfaitement conservée. 3. Nécessité d'un texte législatif Comme pour la dépouille mortelle de Saartjie Baartman dite Venus Hottentote qui ne put être restituée à l'Afrique du Sud que par une loi (O. Amiel, note préc. – C. Saujot, note préc.), en l'état actuel de notre droit seul le recours à une procédure législative permettrait de retirer à la tête maorie