Testament Politique De Charles Quint

LE TESTAMENT POLITIQUE DE CHARLES QUINT INTRODUCTION  Le testament politique de Charles Quint a été rédigé en janvier 1548 à Augsbourg. Ces instructions sont destinées à son fils Philippe II, régent d’Espagne depuis 1543, et considérées comme son « testament politique » définitif. En effet, son premier testament politique a été rédigé en octobre 1538. Ce testament intervient dans un contexte difficile pour Charles-Quint. Malgré sa victoire sur les princes luthériens à Mühlberg en 1547,

Charles Quint et l'Allemagne (1548) Roi d'Espagne depuis 1516 et Empereur du Saint-Empire romain germanique depuis 1519, Charles Quint rêvait d'embrasser une unité chrétienne impériale. Cependant, son rêve va se voir briser par différentes oppositions qui vont l'affaiblir tout au long de son règne ; à commencer par les quatre-vingt quinze thèses de Luther en 1517 qui vont engendrer la division religieuse de l'Europe. S'ajoute à cela l'alliance que l'ennemi de l'empereur, François Ier, a nouée

Charles Quint, élu empereur du Saint Empire Germanique en 1519, peut voir son règne tel une monarchie absolue, c'est-à-dire réunir ses sujets son l’unité chrétienne dont il fut un fervent défenseur tout au long de sa vie. « Cujus regio, ejus religio » : La religion dans son sens commun relie les individus entre eux par le biais de rites et de croyances, or en ce qu’elle ordonne une communauté, la religion quelle qu’elle soit est porteuse d’un modèle de société ; et c’est ce que le règne de Charles

théologie personnelle, opposée à celle de Rome. Il se rend par la suite à Wittenberg et enseigne l'Ecriture sainte à l'université. Dès 1515, il commente les épîtres de Saint Paul et structure peu à peu sa vision de la foi. Sa lecture du Nouveau Testament le persuade que le salue ne s’obtient pas par le pardon des fautes mais par la foi en Jésus-Christ. Il présente le 31 octobre 1517, ses "95 thèses" fortement opposées au trafic des indulgences. Il y dénonce la corruption et la vie luxueuse de l’Eglise

Le discours d’abdication de Charles Quint, Bruxelles, 25 septembre 1555. Charles Quint est d’emblé après son accès au trône a la tète d’une puissance montante, il accumule quartes territoires : l’aragonais, le bourguignon, l’allemand et le castillan ; qui le dote d’un vaste empire « composite » qui lui permet de rivaliser sur le plan démographique puis fiscal avec la France qui jusqu'à début XVe est la puissance hégémonique. Les hostilités entre la France et l’empire (les Habsbourg et les Valois)

l'église comme Jean Hus en Bohème ou John Wyclif en Angleterre. Et s'ils sont réprimés (Jean Hus est brûlé en 1415), leurs idées survivent. Aux côtés d'origines religieuses de la Réforme sont évoquées d'autres raisons économiques, démographiques ou politiques. Théodore de Bèze propose une interprétation intellectuelle : |"Étant arrivé le temps que Dieu avait ordonné, pour retirer ses ouailles hors des superstitions survenues peu à| |peu en l'Eglise romaine, et comme pour ramener derechef la splendeur

Ses années monastiques débutes en 1520 lorsqu’il devin moine à Fontenay-le-Comte, il étudie beaucoup le grec et le latin. En 1523 Rabelais va quitter l’ordre de Franciscains pour celui des Bénédictins parce qu’il veut interdire l’étude du Nouveau testament qui favorise l’étude du grec. Rabelais va quitter le froc des Bénédictins et prend l’habit de prêtre séculier en 1528. A partir des années 1529 et 1530 jusqu’à 1533 Rabelais va faire des études médicales et ses débuts littéraires. Il commence a

de Sepúlveda (Cordoue, v. 1490 - id., 17 novembre 1573) était un grand humaniste et théologien dominicain espagnol du XVIe siècle connu pour son talent oratoire et son soutien pour le colonialisme. Son influence sur de grands personnages comme Charles Quint et sa biographie fait de lui un personnage historique. En effet, Sepulveda entreprit d’abord ses études à Cordoue puis à partir de 1510 les continue à Alcala de Henares où il obtient son baccalauréat des beaux-arts et de Théologie. Venu à Bologne

propice à favoriser l’introduction des idées érasmiennes sur un concept de la chrétienté fondé sur la vie intérieure et la lecture scholastique des Écritures plus que sur les performances des cérémonies. De 1527 aux dernières années du règne de Charles Quint, les écrits d’Érasme ont jouit dans certains milieux d’une popularité méconnaissable dans d’autres pays : « L’érasmisme a été un profond mouvement culturel, dont les conséquences s’étendent loin. Il a été à la fois illumination et progrès des lumières

le but de renforcer l'Espagne contre la France[1]. Jeanne d'Aragon et Philippe d'Autriche partageaient au moins un ancêtre commun, Jean de Gand. Le couple eut plusieurs enfants : * Eléonore (1498-1558), reine de Portugal puis de France. * Charles (1500-1558), roi d'Espagne et empereur du Saint-Empire romain germanique. * Isabelle (1501-1526), reine de Suède, de Norvège et de Danemark. * Ferdinand (1503-1564), empereur du Saint-Empire romain germanique. * Marie (1505-1558), gouverneur