La réforme
XVI ° siècle
Nous voyons apparaître, dès le début du christianisme, la doctrine officielle et des variantes qui seront nommées des hérésies. L’Église romaine finit par s'imposer et ces hérésies s'évanouissent.
Mais, à la fin du Moyen Age, une volonté de réformer l'Église resurgit, ses partisans la trouvant éloignée de l'esprit évangélique des débuts.
Certains de ces mouvements réformateurs restent dans une structure ecclésiastique, d'autres n'hésitent à se mettre en rupture avec l'Église.
Les réformés souhaitent se rapprocher de l'esprit biblique antique.
Ce mouvement dérive de l'humanisme qui s'exprime au XVI° siècle et qui se caractérise par un retour aux écrits anciens.
Ce mouvement appelé la Réforme a surtout trouvé écho en Europe du Nord.
Ce ressourcement religieux donne naissance au protestantisme.
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La volonté de réformer l'Église remonte au Moyen Age. En effet l'Église semble s'éloigner de l'idéal évangélique et sa richesse ou les abus de position des papes pour placer leur famille (népotisme) choquent les chrétiens. Les pays du Sud s’accommodent plutôt de ce pouvoir de l'église romaine. Cependant, l'Angleterre et l'Allemagne le remettent plus fortement en cause. L'Allemagne rend même le pape responsable des maux dont elle souffre. C'est dans ce pays d'ailleurs que naît la Réforme.
En ce début du XVI ° siècle, les intellectuels issus du mouvement humaniste, prennent la mesure des écarts de l'Église vis à vis de son esprit d'origine et souhaitent les réduire. C'est dans les textes grecs ou hébreux que les réformateurs s'inspirent, délaissant la théologie classique. Certains restent au sein de l'église, comme les franciscains. D'autres rompent avec l'église comme Jean Hus en Bohème ou John Wyclif en Angleterre. Et s'ils sont réprimés (Jean Hus est brûlé en 1415), leurs idées survivent.
Aux côtés d'origines religieuses de la Réforme sont évoquées d'autres raisons économiques, démographiques ou politiques. Théodore de Bèze