Problématisation de la question posée On définit traditionnellement l'homme comme un être doté de conscience (cf. Descartes). Mais cette définition est-elle bien légitime ? Si on définit l'homme par la conscience, il faut alors se demander en quoi la conscience est une spécificité humaine, en quoi on ne peut pas l'accorder aux choses et aux animaux par exemple.. Afin de montrer en quoi la conscience est une spécificité humaine, on doit alors parvenir à définir précisément ce qu'il faut entendre par conscience. En effet, si la conscience consiste à sentir par exemple, on peut accorder la conscience à l'animal, tout au moins à certains. On peut ici partir alors tout simplement de cette définition : l’homme est un être de conscience et c’est cette conscience qui permet, par exemple, de le distinguer de tout objet, de toute chose. Mais il s’agit alors de préciser ce qu’il faut entendre par conscience ici. En effet, on pourrait rétorquer que certains animaux ont des degrés de conscience et donc n’en sont pas dénués. Dès lors, la conscience ne suffirait pas à définir l’homme. Ainsi, sans rentrer nécessairement ici dans un débat sur l’animal et la conscience, ce qui conduirait à sortir du sujet, vous pouvez simplement commencer par constater et montrer que l’homme n’est pas un être vivant comme les autres, il ne se contente pas de se nourrir, il est aussi un être qui peut réfléchir, penser. Deux références peuvent être utiles ici : Socrate lorsqu’il montre qu’il ne sait qu’une chose c’est qu’il ne sait rien et Descartes lorsqu’il énonce son « je pense donc je suis ». Et Platon (cf livre page 20). Si on entend par conscience cette capacité à se saisir soi-même alors l’homme semble être le seul être de conscience et se distingue alors des choses et des autres êtres vivants. Avons-nous pour autant réglé le problème du sujet ici ? En effet, si on définit ainsi l’homme comme un être de conscience, peut-on alors dire que la conscience suffit à définir l’homme ? Il ne