Étude d'économie : le dynamisme des organisation du languedoc-roussillon
Introduction : En 2010, l'activité des entreprises s'est développée en Languedoc-Roussillon, ainsi qu'au niveau national. L'appareil productif s'est remis en marche. Signes d'une reprise de l'activité et de l'investissement, les ventes de biens intermédiaires et de biens d'équipement ont augmenté. Les crédits d'équipement des entreprises ont progressé. Mais cette évolution n'a pas permis de retrouver le niveau d'avant-crise.
1) Quel est le secteur qui compte le plus d’entreprises dans le Languedoc-Roussillon ?
Les zones d'emplois de Perpignan, Montpellier et Narbonne enregistrent les plus forts taux de création d'entreprises en bénéficiant à la fois d'un parc d'entreprises favorable à la création et d'un dynamisme spécifique.
Les zones d'emplois de Béziers-Saint-Pons et de Nîmes sont freinées par une structure d'entreprises moins porteuse.
Les autres zones d'emplois cumulent une structure d'activités défavorable à la création d'entreprises et un manque de dynamisme propre.
Les zones d'emploi des plus grandes agglomérations, Montpellier, Nîmes et Perpignan concentrent plus de la moitié de l'emploi régional. Par ailleurs, ces trois zones reçoivent, par le jeu des déplacements domicile-travail, de la part des autres zones languedociennes, plus d'actifs qu'elles en n'y envoient. À l'inverse, les zones d'emplois de Sète, Clermont-L'Hérault-Lodève, Ganges-Le Vigan et Céret sont fortement déficitaires.

2) Quel rang occupe cette région selon le critère du nombre d'entreprises ?
Le nombre d’entreprises créées en 2006 représente 14,6 % des entreprises existantes. Ce taux de création est de 12,1 % dans l’ensemble des autres régions, hors Ile-de-France.
De 1993 à 2006, le Languedoc-Roussillon occupe, selon ce critère, le premier rang des régions françaises avec un taux global moyen de création de 15,5 %.
Le taux de création pure est également un des plus élevé (8,8 %) de 1993 à