09163062 023 Corrige Chap10
Programme
Thèmes
Notions
Contexte et finalités de l’étude
VI. L’État doit-il intervenir sur les marchés ?
VI.1 La légitimité d’une intervention de l’État
– Les fonctions régaliennes
– Les défaillances du marché
– Les imperfections du marché
L’État est un acteur essentiel de l’organisation d’une société ; il remplit les fonctions régaliennes qu’il est seul, historiquement, à assurer.
L’intervention de l’État sur le marché trouve sa légitimité dans les limites de l’économie de marché à prendre en compte :
– la présence d’effets externes ;
– certaines productions ayant le caractère de biens collectifs ;
– les imperfections du marché qui se traduisent par des marchés non concurrentiels.
Les deux caractéristiques des biens collectifs (non-rivalité, non-exclusion) sont simplement évoquées à l’aide d’exemples.
Présentation du thème et de la démarche pédagogique
Dans ce chapitre, il s’agira de montrer la légitimité de l’action publique face aux imperfections ou aux défaillances du marché, mais aussi dans ses fonctions régaliennes. L’ensemble de la réflexion sera mené à partir du secteur automobile.
Dans un premier temps, à partir de l’exemple de la sécurité routière, il s’agit de définir les fonctions régaliennes et d’observer leur poids dans le budget de l’État.
Dans un deuxième temps, il faut préciser les différentes défaillances du marché : les externalités positives (les emplois générés par la filière automobile), les externalités négatives (pollution et problèmes de santé induits par l’usage de l’automobile) et la non-production des biens collectifs (routes, éclairage public). De ces défaillances, nous déduirons la nécessité d’une intervention étatique. Dans un troisième temps, l’étude du marché des pièces automobiles et du marché des véhicules d’occasion permettra d’observer l’imperfection des marchés et de justifier une intervention de l’État.
Réponses aux questions sur les documents
Page