100 Ans de management
La division du travail et l’organisation scientifique :
D’après Taylor, Ford et Fayol, la division du travail permet d’accroître la productivité et donc d’optimiser les bénéfices dégagés.
Taylor et la rationalisation du travail…
Taylor a analysé une chaîne de travail d’une usine afin d’en comprendre le mécanisme et d’optimiser la production ; sa méthode consistait à observer les gestes des meilleurs ouvriers de l’usine, et de recomposer le travail en combinant les gestes les plus efficaces. « The one best way », Taylor ajoute à cela et en contrepartie, une compensation qui se traduisait par une prime de productivité par ouvrier.
Fayol a quant à lui travailler sur l’organisation du travaille de direction. Il complète les travaux de Ford et Taylor en comprenant que le prix des approvisionnements, la fiabilité des outils, la disposition des lieux de travail, et la qualité de l’encadrement comptent tout autant que le tonnage de charbon extrait. Il rédige en ce sens, un livre intitulé « Administration industrielle et générale » dans lequel il récapitule les six fonctions de l’entreprise, à savoir : la technique, le commercial, la fiance, la comptabilité, la sécurité et, le dernier qui le préoccupe le plus, l’administration.
Le facteur humain par Mary Parker Follett :
Mary Parker Follett n’adhère pas à la vision mécanistique de l’homme tel qu’il est supposé par le Taylorisme. Pour elle, chaque membre d’une organisation a son importance, donc une dignité et des compétences. Elle lance donc l’idée d’un management respectueux des personnes. Pour elle, les conflits dans l’entreprise sont inévitables voir nécessaires.
Explications : étant donné qu’il existe des liens entre chaque acteur, le conflit est inévitable car le lien amène le conflit.
Le temps des psychologues :
« L’Homme n’est pas qu’une masse de muscle »…Une équipe de chercheurs d’Harvard dirigé par Elton Mayo démontre que les ouvriers travaillent