Psychosociologie de la communication

« 12 Hommes en colère » de Sydney Lumet

La majorité de ce film se passe dans une salle avec un jury qui doit décider du sort d’un jeune homme qui a été jugé pour avoir assassiné son père. Onze des jurés votent coupable, seul un vote non coupable car un doute persiste et qu’il pense que la vie d’un homme vaut bien une discussion. Le vote doit être unanime. Suite à cet affrontement, ce juré va convaincre les autres membres du groupe à changer d’avis et à reconnaître qu’un doute demeure.
A mon avis, c’est un groupe de travail car les membres du groupe sont centrés sur la résolution d’une tâche qui est quelque chose d’objectif. La tâche étant de prendre une décision quant au jugement du jeune homme. Néanmoins, on peut également penser que c’est un groupe de réflexion car ils discutent sur le sort de la personne jugée.
Un groupe fonctionne grâce aux différents acteurs qui le forment. Tout d’abord on peut parler du leader, c’est celui qui chapote le groupe, il est respecté et écouté de tous. Il commande et influence les autres membres du groupe. Ces membres sont des suiveurs à partir du moment où ils écoutent le leader. Leader qui s’est démarqué en votant non coupable contrairement à tous les autres jurés. Ce groupe est un groupe primaire car chaque individu peut communiquer avec les autres membres de ce groupe sans utiliser d’intermédiaire. C’est également un groupe formel puisqu’il est organisé, précis et structuré. Il y a un animateur et une cohésion du groupe qui font que la tâche qui doit être accomplie le sera dans le dénouement du film.
L’influence minoritaire est reconnue comme appartenant au groupe, mais en restant indépendante, elle fait preuve d’ouverture dans ses discours en exposant un point de vue cohérent. Dans ce film, elle est représentée par l’homme qui s’oppose aux autres jurés en votant non coupable. Il est le personnage principal, de par son indépendance et par l’influence qu’il aura tout au long du