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L’Académie des sciences de Suède a publié un rapport apparemment défavorable au principe de l’utilisation du portable par les adolescents. Ce texte démontre en effet que les ondes émises par les téléphones mobiles augmentent la température du cerveau de 1 à 2 degrés et que cette augmentation a pour conséquence de léser l’ADN des cellules du télé-encéphale et de perturber le développement neuronal. Or l’adolescence est comme on le sait un âge critique de développement physique et intellectuel. La masse neuronale ne s’accroit pas spécialement à cet âge mais le cerveau se structure, et les modifications opérées à ce stade ont une influence sur la vie entière du sujet. Nous ne parlons donc pas ici des cancers des glandes salivaires ou encore du cerveau (dont les fréquences sont multipliées respectivement de 200 et de 400% chez les personnes qui ont un téléphone portable), des cancers du nerf auditif, des méninges ou de la moëlle épinière, mais d’un véritable manque à gagner cognitif : l’utilisateur adolescent du portable aura moins de capacités intellectuelles une fois parvenu à l’âge adulte que s’il n’avait pas été utilisateur de cet outil de communication.
Pourtant, rien d’alarmant ici, bien au contraire, c’est du moins ce qu’explique le professeur René Binneth, du laboratoire de hautes recherches en marketing de l’union des fabricants de téléphones cellulaires. Dans un copieux rapport de 517 pages (“