9782806226938
Jacques Larcher
Jacques Larcher est le narrateur du roman. Il participe à l’action, mais, surtout, il la commente. Ses propos révoltés
contre la guerre émaillent le récit. En ceci, il est le porte-parole de l’auteur. Il se présente d’ailleurs, au début du roman,
comme écrivain, et le dernier chapitre le présente assis à sa table de travail, s’adressant à ses infortunés camarades « [p] our raconter [leur]longue misère » (p. 284). Il n’est pas décrit physiquement.
Gilbert Demachy
Gilbert Demachy est un jeune étudiant en droit qui s’est engagé volontairement. Devant l’horreur des tranchées, il finit cependant par regretter son geste.
C’est aussi un ami du narrateur : « J’ai compris que Gilbert serait mon ami, à sa voix, à ses mots, à ses manières » (p. 12), dit-il de lui.
Raillé par ses camarades au début de l’histoire en raison de ses manières délicates et de sa santé fragile, il finit par
conquérir l’amitié de tous en raison de sa compassion et de son dévouement. Il fait de plus preuve de courage en se portant volontaire pour une mission périlleuse.
Grièvement blessé lors de la dernière attaque, il connaitra une mort lente et douloureuse, seul dans la campagne.
Sulphart
Sulphart est le « fort en gueule » de l’escouade. Gouailleur et farceur, il amuse souvent ses camarades et n’hésite pas à
s’opposer aux chefs.
Grièvement atteint pendant la dernière bataille, il est, à sa grande joie, définitivement réformé. Il rentre alors chez lui, mais il constate le départ de sa femme.
Bouffioux
« Le gros Bouffioux » (p. 9), souvent moqué par ses camarades, est le cuisinier de l’escouade. Peureux, il profite de ses
fonctions pour ne pas participer aux combats et s’attire ainsi les critiques des autres soldats. Remplacé par un autre
cuisinier à la fin de l’histoire, il participe, très angoissé, à la dernière bataille. Sulphart apprendra à l’hôpital qu’il y a laissé la vie.
Bréval
Bréval, « au maigre visage » (p. 209), est le caporal de