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Quelle que soit l’efficacité des systèmes de réparation de l’ADN, il se produit dans une cellule des mutations qui peuvent être transmises si la cellule se divise. En dépit des inconvénients que cela peut comporter pour l’individu, ce faible taux de mutation est, pour l’espèce, une indéniable source de richesse.
A. La transmission des mutations Quelle est l’origine de cette curieuse pomme ? Une mutation, intervenue dans l’une des cellules de la paroi de l’ovaire d’une fleur de pommier de la variété « golden-delicious ». Cette mutation se traduit par une couleur rouge, prise par toutes les cellules issues de la cellule mutée. Elle n’est pas présente dans les graines du fruit. Une telle mutation est qualifiée de mutation somatique.
Les mutations qui affectent les cellules somatiques concernent l’individu mais ne sont pas transmises à sa descendance. Il n’en va pas de même des mutations qui affectent les cellules de la ligne germinale : en effet, si des cellules reproductrices mutées sont à l’origine d’une fécondation, alors ce sont toutes les cellules du nouvel individu qui héritent de la mutation.
Doc 1 Un exemple de mutation somatique.
Doc 2 Le devenir des mutations.
• Certains cancers sont d’origine génétique : on sait, par exemple, que le gène « P53 » exerce un rôle protecteur vis-à-vis du cancer. Une mutation de ce gène peut donc se traduire par le développement précoce d’un cancer.
• L'arbre généalogique ci-contre représente le cas d’une famille dans laquelle deux membres ont déjà développé un cancer. Une recherche approfondie permet de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un simple hasard.
On a indiqué ici les séquences d’une petite portion des allèles du gène P53 présents chez certains membres de cette famille. Deux séquences sont indiquées pour chaque individu : en effet, chaque individu possède deux exemplaires de chaque gène.
Doc 3 Un exemple de mutation devenue héréditaire.
B. Mutations, polyallélisme et