4ème Lecture analytique
I Dénouement tragique
1) Structure ? Le jeu de contraste
Le passage est constitué de deux volets que tout oppose séparé par un blanc typographique et saut de ligne qui met en relief le choc que constitue la nouvelle de la mort de Marthe. Dans le premier volet il y a une situation d’équilibre, rythme lent, posé. Personnification de la maison. Affectivité heureuse (l.6 « il se félicitait » il parle de souvenir « heureux »). Il y a la passion amoureuse, l’amour filial, paternel. D’où le blanc. Dans le deuxième volet, l’annonciation de la mort de Marthe est très brusque, Le cri rompt le silence.
Si le premier volet est dominé par la plénitude, le calme, le deuxième volet est dominé par l’affectivité malheureuse. Marthe est morte et il y a un effet de bouclage de l’annonciation de la mort de Marthe.
2) Une catastrophe
Moment intense de l’œuvre mis en relief par le contraste mais première originalité : Marthe telle une héroïne de tragédie classique, elle meure en « coulisse ». On assiste en direct à la mort de la bonne sur le toit. L’événement constitue le cœur du passage le mot « mort » apparait 4 fois, « mourir » une fois, « mourant » une fois, « la toilette du condamné » (l.16)
3) Tragique et pathétique
Dans le premier volet, la nouvelle fulgurante est annoncée en prolepse. C’est le narrateur adulte qui nous donne ces indices. (« J’aurais sous peu besoin de la leur [tendresse] »). Il annonce avec cette prolepse l’épreuve du deuil.
Le deuxième volet est consacré à la réaction du narrateur immédiate (dix lignes) et la réaction du narrateur adulte, un sommaire de 5 lignes qui résument les jours suivant la mort de Marthe (« D’abord je ne ressentais rien » absence totale de réaction « Le visage de mon père se décomposait »  Antithèse. L.28 « J’avais la sensation de durcir, de refroidir, de me pétrifier » Gradation. « Parce que mon père pleurait, je sanglotait »  Gradation » La mère reste les yeux secs ». L.36 « Ma syncope » (perte de