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ET SON ENVIRONNEMENT
LE GROUPE BMCE BANK
Economie Internationale
2012 MARQUEE PAR L’AUSTERITE
EN EUROPE
En 2011, la croissance mondiale a connu un net ralentissement à 3% contre 4,2% en 2010, limitant les perspectives d’une reprise tant attendue. Le rythme d’expansion du commerce mondial a, par ailleurs, drastiquement baissé à 6,7%, contre 13,5% une année auparavant.
Si les chocs induits par le tremblement de terre au
Japon ou la hausse des cours des matières premières ont contribué à cette décélération au niveau des pays développés, elle demeure néanmoins en majeure partie expliquée par les excédents de capacités de production, les niveaux de chômage élevés et le besoin de désendettement des ménages et des Etats.
Dans le même temps, la perte de dynamisme, relative, de certaines économies émergentes confirme la vulnérabilité des taux de croissance, de même que leur dépendance aux prix des matières premières et à la demande étrangère, notamment celle émanant des économies majeures.
Dans ce contexte, la croissance mondiale est appelée à enregistrer un nouveau ralentissement en 2012 et devrait se situer autour de 2,7% selon les prévisions, avec néanmoins des progressions hétérogènes.
Zone euro premiers Pas vers la récession
En Europe, l’économie réelle pâtît toujours de la crise des dettes souveraines, particulièrement le chômage qui continue de se détériorer en raison des interactions prévalant entre les marchés financiers, les finances publiques et le secteur bancaire.
Par ailleurs, les différentes mesures prises pour enrayer le manque de confiance des marchés, telles que le déploiement du fonds de stabilité européen ou l’intervention accrue de la BCE, n’ont pas produit les effets escomptés.
S’ajoutent à cela les plans d’austérité qui entraînent davantage d’attentisme des entreprises en termes de production, d’investissement et d’endettement. Ce dernier, assez élevé, les rend plus vulnérable à tout durcissement des conditions de crédit.
Ainsi, les