A propos du texte de georges perec et jules ferry
Le sujet était celui-ci :
À propos du texte littéraire, Georges Perec (« Entretien [avec Jean-Marie Le Sidaner]
Georges Perec, L’Arc, n°76, p. 3-10, rééd. Georges Perec, éditions Inculte, 2005, p.
25-39, p. 27 pour la citation), affirme :
« Le texte n’est pas producteur de savoir, mais producteur de fiction, de fiction de savoir, de savoir-fiction. Quand je dis que je voudrais que mes textes soient informés par les savoirs contemporains comme les …afficher plus de contenu…
se précise par la suite : « fiction de savoir » et « savoir-fiction ». Ce qui implique que le savoir mis en texte littéraire est autre, il se fait ainsi savoir nouveau.· Le piège que peut constituer la simple et seule observation de « mots-clés » dans le sujet (Texte/ Savoir/ Fiction)· But, thèse : Précisée dans la suite de la citation. la seconde phrase, à la première personne et au présent d’énonciation, montre le but, l’ambition de l’écrivain, répétition du verbe « vouloir » au conditionnel, lorsqu’il produit ses propres textes – « mes fictions » · Pour Perec, il ne s’agit donc pas que les savoirs soient présents sur un mode strictement référentiel . Jules Verne : l’invention romanesque faire à partir et seulement à partir du matériau que …afficher plus de contenu…
Ici : opposer à Perec le fait que des fictions peuvent user des savoirs – en particulier des savoirs contemporains – pour permettre d’ancrer le monde fictionnel créé dans un réel partagé avec le lecteur.Observations du jury :· Peu de copies se sont interrogées sur le contexte dans lequel Perec valorise à la fois la fiction, et le texte littéraire, grâce au « savoirs ». Les questions contextuelles, liées aux éléments qui concernent aujourd’hui les savoirs, ainsi que la place de la littérature et des productions fictionnelles dans le champ social pouvaient donc aider à saisir les enjeux du propos de Perec.· Des copies chargent effectivement le terme « fiction » d’une valeur péjorative et confondent d’emblée « fiction » et « illusion ». Pareille confusion pour le terme de « savoir ». Une réflexion sur la différence entre le « réel » et le « vrai » aurait pu également éviter quelques confusions préjudiciables.Le choix du plan :· Restent cependant irrecevables les