A propos du texte de georges perec et jules ferry

1052 mots 5 pages
Rapport BL 2022 -------------------------------

Le sujet était celui-ci :
À propos du texte littéraire, Georges Perec (« Entretien [avec Jean-Marie Le Sidaner]
Georges Perec, L’Arc, n°76, p. 3-10, rééd. Georges Perec, éditions Inculte, 2005, p.
25-39, p. 27 pour la citation), affirme :
« Le texte n’est pas producteur de savoir, mais producteur de fiction, de fiction de savoir, de savoir-fiction. Quand je dis que je voudrais que mes textes soient informés par les savoirs contemporains comme les
…afficher plus de contenu…

se précise par la suite : « fiction de savoir » et « savoir-fiction ». Ce qui implique que le savoir mis en texte littéraire est autre, il se fait ainsi savoir nouveau.· Le piège que peut constituer la simple et seule observation de « mots-clés » dans le sujet (Texte/ Savoir/ Fiction)· But, thèse : Précisée dans la suite de la citation. la seconde phrase, à la première personne et au présent d’énonciation, montre le but, l’ambition de l’écrivain, répétition du verbe « vouloir » au conditionnel, lorsqu’il produit ses propres textes – « mes fictions » · Pour Perec, il ne s’agit donc pas que les savoirs soient présents sur un mode strictement référentiel . Jules Verne : l’invention romanesque faire à partir et seulement à partir du matériau que …afficher plus de contenu…

Ici : opposer à Perec le fait que des fictions peuvent user des savoirs – en particulier des savoirs contemporains – pour permettre d’ancrer le monde fictionnel créé dans un réel partagé avec le lecteur.Observations du jury :· Peu de copies se sont interrogées sur le contexte dans lequel Perec valorise à la fois la fiction, et le texte littéraire, grâce au « savoirs ». Les questions contextuelles, liées aux éléments qui concernent aujourd’hui les savoirs, ainsi que la place de la littérature et des productions fictionnelles dans le champ social pouvaient donc aider à saisir les enjeux du propos de Perec.· Des copies chargent effectivement le terme « fiction » d’une valeur péjorative et confondent d’emblée « fiction » et « illusion ». Pareille confusion pour le terme de « savoir ». Une réflexion sur la différence entre le « réel » et le « vrai » aurait pu également éviter quelques confusions préjudiciables.Le choix du plan :· Restent cependant irrecevables les

en relation

  • Lorsque j'étais une oeuvre d'art
    898 mots | 4 pages
  • Explication de texte - le gai savoir
    1822 mots | 8 pages
  • L'histoire du cybercborg
    1225 mots | 5 pages
  • Incipit de dante alighieri
    635 mots | 3 pages
  • Qu'y a-t-il, selon vous le réel ?
    1233 mots | 5 pages
  • Les choses de Georges Perec
    1689 mots | 7 pages
  • Le grand méchant marcel dutroux
    883 mots | 4 pages
  • Le fou d'Elsa de Aragon
    7961 mots | 32 pages
  • fontainebleau
    545 mots | 3 pages
  • Rabelais, gargantua, rabelais
    5247 mots | 21 pages
  • Lettre dédicatoire à l'école des femmes
    3225 mots | 13 pages
  • Commentaire stylistique rené chateaubriand
    3268 mots | 14 pages
  • Dissertation : la littérature est-elle selon vous, l'égalité des hommes ?
    506 mots | 3 pages
  • Dissertation : le roman qui ne découvre pas une portion d'après l’existence
    3906 mots | 16 pages
  • Dissertation corrigée (sur le lecteur et le personnage)
    1164 mots | 5 pages