Accident vasculaire
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Jadis appelé apoplexie, et parfois nommé, l’accident
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(AVC) désigne l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau, dont il résulte une privation d’oxygène.
L’AVC est une urgence médicale : il peut être fatal et, dans la moitié des cas, il entraîne des séquelles d’autant plus importantes que le traitement aura été retardé.
Après un premier AVC, le risque de récidive est important, estimé entre 30 et 43 % à cinq ans.
Les différents types d’AVC
On distingue trois types d’accidents vasculaires cérébraux.
Les accidents ischémiques ou infarctus cérébraux viennent du blocage de l’artère cérébrale avec des causes différentes et provoquant deux types d’AVC :
- soit parce qu’une plaque riche en lipides se forme sur cette artère au point de l’obstruer (athérosclérose), auquel cas on parle de thrombose cérébrale (40 à 50 % des cas),
- soit parce qu’un caillot de sang, formé ailleurs dans l’organisme, vient obstruer la même artère, et il s’agit alors d’une embolie cérébrale (30 % des cas).
Le troisième type d’AVC est l’hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c’est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d’un anévrisme (section dilatée d’une artère) qui prive le cerveau d’oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants. Les tumeurs, les crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation peuvent eux aussi entraîner des hémorragies cérébrales.
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AIT : le mini-AVC
Lorsque l’obstruction de l’artère cérébrale se résorbe d’
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Lorsque l’obstruction de l’artère cérébrale se résorbe d’elle-même et ne provoque pas de séquelle on parle de mini-AVC ou AIT, accident ischémique transitoire. Ses symptômes sont les