Accès à l’eau et agriculture dans la vallée Vallée du fleuve Sénégal
Djibril DIOP Doctorant en Géographie Laboratoire GESTES Université Gaston Berger de Saint-Louis. RESUME La question de l’accès et de la gestion des ressources en eau se pose tant dans les systèmes irrigués et qu’à l’échelle des bassins. L’eau est un « bien » rare qui fait l’objet d’une grande convoitise dans les pays du Ssahel en proie à des sécheresses récurrentes. Dans la Vvallée, l’essor de l’agriculture est en grande partie dû à la présence du fleuve Sénégal. Pour soustraire l’économie agricole des aléas climatiques, sécuriser la production et promouvoir une agriculture de substitution aux importations notamment de riz, l’irrigation va s’intensifier dans la Vvallée du fleuve Sénégal. Toutefois, la disponibilité et l’accès aux facteurs de production comme l’eau constitue un enjeu majeur pour les paysans. Les exploitants des petits périmètres irrigués et particulièrement les femmes représentent la couche la plus vulnérable dans le processus d’exploitation des ressources en eau.

MOTS CLES : Sénégal, Eau, Agriculture, Irrigation, Aménagements Hydroagricoles Cet article est écrit avec le style de mémoire de fin d’étude. Or, un article il me semble est rédiger dans le but d’apporter une information nouvelle et de la discuter. Je trouve que ce article aurait gagner en originalité s’il était inscrit dans une perspective d’accès au foncier, l’eau en est un élément et dans une perspective genre. A vous lire, j’ai l’impression que l’originalité de ce texte réside dans l’analyse des impacts des coûts de l’irrigation sur l’accès et la gestion de l’eau. Alors que l’objectif visé il me semble est de montrer la marginalisation des femmes à l’accès aux terres irrigables (la mise en valeur des terres dépendant de l’accès à l’eau) et le manque de moyens (financiers et matériels) dont elles sont souvent frappées

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